Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/151

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de juin, il arrivait prêt à toutes les luttes.

Un valet d’écurie, nouveau apparemment, le reçut devant la ferme.

— Le bayle Augias ? demanda Martégas.

— Il vous attend, si vous êtes le gardian Martégas, répondit l’homme. Il vous attend, il est malade ; je conduirai à l’écurie votre cheval.

— Donne-lui de l’avoine, seulement de l’avoine, dit Martégas ; il n’a besoin que de cela…. Où est le bayle ?

Le valet de ferme désigna du doigt la porte de la ferme.

— En bas, dit-il ; entrez.

Et il emmena le cheval.

La porte de la ferme était ouverte. Martégas écarta la toile de protection qui arrête les mouches et tamise la lumière.

— Bonjour ! La bonne santé ! dit-il.

Assis dans la salle basse, sous la huche à pain en bois sculpté, entre l’horloge à