où il allait capturer le cheval, Pastorel, qui n’était pas loin, l’avait, d’un geste, effarouché…. Il donnait avec abondance ce qu’on appelle les excuses du chasseur. Du coup de pied qu’il avait reçu, il ne parla même pas ; il avait bien trop peur de la voir rire encore, se moquer de lui impunément ! Le pis, c’est qu’elle n’avait pas tort de rire ! il en convenait avec lui-même, rageusement. Ses deux mésaventures l’exaspéraient ; il ne les pardonnerait ni à Zanette ni à Pastorel, jamais !
Et il répétait : « C’est un coup monté ! »
Rosseline l’écoutait, en hochant la tête. C’était le soir, très tard. Deux ou trois buveurs attardés ne s’en allaient pas…. Martégas s’en impatientait, mais il pouvait, le pauvre ! attendre longtemps leur départ : Rosseline les avait priés de rester, et l’un d’eux, pour lui obéir, avait de bonnes raisons….
— Vois-tu, disait Martégas, j’ai bien eu