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Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/316

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un éclair, toutes les conséquences probables de son acte. Il était près de la barrière, confiée à Cabrol ; il y courut, pour s’évader de ce cirque où, croyait-il, il y avait vingt mille témoins du crime !… La barrière s’ouvrit en effet…. Le dondaïre, près d’être lâché dans l’arène, allait chercher le taureau qui aurait pu s’acharner contre le blessé, mais qui, pour l’instant, semblait ne pas y songer…. Et Martégas pourrait fuir…. Mais le gendarme qui le guettait se présenta devant la porte. Trop tôt ! car Martégas recula ; le gendarme, entraîné, voulut le suivre dans l’arène. Cabrol, toujours attentif à servir les intérêts de Martégas, empêcha le dondaïre d’entrer dans le cirque…. Le taureau furieux accourait….

Le drame réel se jouait tout entier comme se serait joué un drame fictif devant un public payant. Quelques-uns commençaient à croire à une innovation, à