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Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/346

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ô Notre-Dame. Ma petite sœur plus heureuse que moi se mariera, elle, quelque jour…. Eh bien, alors, ses enfants, ô Madame ! deviendront les miens, je vous promets qu’ils seront comme miens…. Ainsi, je vous serai à jamais dévouée, et de mon mieux je vous serai pareille, je serai pareille à vous, ô Notre-Dame, à vous, qui êtes Vierge et Mère !

Et, longtemps, les deux voix unies, la voix fine et pure de l’enfant, la voix ferme de la vieille, répétèrent en litanies plaintives :

— Protégez-nous, ô Notre-Dame-d’Amour !…

— Préservez-nous du mal, ô Notre-Dame-d’Amour….

— Sauvez, s’il se peut, la méchante femme, ô Notre-Dame-d’Amour !…

— Pardonnez à notre cher mort, ô Notre-Dame-d’Amour !…

— Ayez pitié de nous, ô Notre-Dame-d’Amour !…

…………………