tendues, et l’arrêtant…. A ce moment (elle s’en souvenait bien !) Zanette ne respirait plus… serait-il forcé, comme le premier qui avait lutté, de lâcher et de fuir, ou bien tomberait-il, secoué, piétiné par l’animal ? L’homme et la bête se mesuraient, se pesaient. De toute sa force l’homme s’efforçait, serrant à plein poing les cornes, de tourner sur elle-même la tête du taureau et le taureau s’efforçait de la retourner en sens inverse.
Brusquement, l’homme adroit, déplaçant sa force, renversant sa pesée, cédant à la résistance du taureau afin de s’en servir pour le faire tomber, l’avait en effet couché sur le flanc ! Et dix mille mains l’applaudissaient. Deux hommes aussitôt, s’appuyant sur la croupe et sur le cou de la bête la maintenaient à terre et Jean se dirigeait, tout courant, vers Zanette, oui, vers elle, vers Zanette !… et lui tendant la main :