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Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/80

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Toute étonnée et confuse, elle s’était assise à sa place, attendant la suite des jeux.

Alors on avait lâché les taureaux. Les taureaux portaient au milieu du front, attachée à une cordelette tendue d’une corne à l’autre, une cocarde blanche et bleue qu’il fallait leur arracher sans se faire découdre. Et deux ou trois jeunes hommes avaient été renversés par une taure plus hardie et plus adroite que les autres. Alors, de nouveau, Jean Pastorel s’était avancé, et, sans avoir dans sa main, comme les autres, un crochet de fer pour couper la cordelette, il avait cueilli la cocarde au front terrible de la bête, comme une rose sur un rosier.

…………………

Et cette jolie cocarde, il était venu la lui offrir avec un joli compliment.

…Et revoyant en elle-même toutes ces choses, Zanette, du haut de son cheval, regardait maintenant la vaste plaine vide