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Page:Aimé-Martin - Plan d’une bibliothèque universelle.djvu/138

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« Je le dis de la meilleure foi du monde : ce n’est ni l’envie de m’en faire accroire, ni le désir de m’attirer de nouvelles considérations qui m’ont fait entreprendre cet ouvrage. Je ne suis ni lettré ni homme de finances, et j’aurais mauvaise grâce de chercher de la gloire et des avantages, par des choses qui ne sont pas de ma profession ; mais je suis Français, très affectionné à ma patrie, et très reconnaissant des grâces et des bontés avec lesquelles il a plu au roi de me distinguer depuis si long-temps… « C’est donc cet esprit de devoir et de reconnaissance qui m’anime et me donne une attention très vive pour tout ce qui peut avoir rapport à lui et au bien de son État ! »

Quel langage modeste et nouveau ! « Il n’est ni lettré, ni homme de finances, mais il est Français ; » mais il est inspiré par sa reconnaissance pour son roi, par son amour pour sa patrie : c’est, comme il l’exprime si bien, un esprit de devoir qui l’anime ; « il connaît les causes de la misère du peuple ; il y a cherché un remède, et quoiqu’il