Si l’on considère les deux premières périodes décennales qu’ils embrassent, on voit que la récolte a été de :
Ce sont là des nombres déjà supérieurs à la moyenne des cultures françaises, bien inférieurs encore cependant au chiffre des récoltes que l’on obtient régulièrement dans certaines régions de l’Allemagne ; mais, à la troisième période, la moyenne se relève ; elle atteint :
et donne par conséquent au cultivateur le haut rendement que tout à l’heure j’indiquais comme but. Portée à la féculerie, cette récolte a représenté par hectare une valeur de 758lr. A la vérité, la moyenne de la quatrième période est moins bonne ; elle devient :
Mais, dans cette longue comptabilité, s’étendant sur plus de quarante années de culture, on trouve aussi quelques maxima qui dépassent de beaucoup les rendements moyens. C’est ainsi qu’on voit la récolte s’élever :
D’autres exemples pourraient être placés à côté de ceux que nous apportent les travaux de M. Dailly ; j’en trouverais, notamment, parmi les résultats qu’ont fait connaître quelques habiles cultivateurs MM. Paul Genay, de Lunéville ; Boursier, de Com-
- ↑ Le compte a été établi par M. Dailly en hectolitres, en attribuant à chacun de ces hectolitres un poids moyen de 67kg.