Jack Oakley. Oui, sir, vous l’avez manié comme une vieille femme manie un balai.
À ces mots il s’éloigna à grands pas dans la direction du Fort.
Il eut bientôt atteint la pente des dernières collines, et se mit à traverser agilement la vallée.
— Par le grand diable rouge ! murmurait-il en se frottant les épaules ; ce vieux garçon est nerveux comme un jeune if et fort comme un chêne. Je ne comprends pas qu’il soit si adroit.
— De qui parlez-vous donc ? demanda une voix tout proche de lui.
Oakley se détourna en sursaut, et aperçut à deux pas de lui un homme debout sur le bord d’un petit ruisseau.
— Quindaro ! s’écria-t-il.
— Oui, lui-même. Que faites-vous par ici, Oakley ?
— Ma vieille langue va tout vous dire, répondit celui-ci.
En même temps il se mit à lui raconter toutes les aventures précédemment survenues.
— Et où se trouve Mary ? demanda Quindaro.
— Quelle Mary ?
— Votre fille.