Page:Aimard, Auriac - Cœur de panthère.djvu/175

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— N’ayez aucune inquiétude pour moi, dit-il, je trouverai bien encore quelque moyen de confondre ce scélérat.

— Avez-vous entendu ce qu’il vient de dire ?

— Oui : l’idiome Pawnie m’est familier.

— Mais, je crains qu’il ne mette immédiatement ses méchancetés à exécution. Pensez-vous que les troupes régulières pourront donner utilement assaut aux cavernes ?

— On ne peut savoir : pour moi j’ai toute espérance.

— Quelles menaces fait Wontum ? demanda Mary.

— Il a le projet de…

— Arrêtez ! pas un mot de plus ! interrompit Quindaro.

— Oh ! n’ayez pas peur de parler, insista Mary ; dites tout.

— Moi, dire, gronda Wontum, que le vaurien Blanc sera brûlé ! Il sera rôti. Ugh !

Mary lança au Sauvage un tel regard qu’il en recula :

— Si vous faites cela, lui dit-elle d’une voix surnaturelle, il vaudrait mieux pour vous n’être jamais né !