Page:Aimard, Auriac - Jim l’Indien.djvu/104

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au long cours. Maria, M. Brainerd et sa fille s’y installèrent ; ce fut ensuite au tour de l’oncle John.

— Et Jim, où est-il donc ? demanda ce dernier ; ah ! le voilà qui arrive.

L’Indien apparaissait à peu de distance : M. Brainerd suspendit son départ pour lui dire adieu.

— Bonsoir, mon enfant ! cria-t-il ensuite à son fils toujours perché sur son observatoire.

On échangea des saluts, on se souhaita mutuellement bonne chance ; enfin, le lourd véhicule s’ébranla, et s’éloigna en craquant.

— Prenez bien garde ! soyez vigilants ! que Dieu veille sur vous ! cria M. Brainerd.

— Ne craignez rien pour moi, dit l’artiste en s’adressant plus particulièrement à Maggie ; c’est vous qui méritez toute notre sollicitude.

— Adieu ! répondit la jeune fille ; n’oubliez pas la Bible.

Bientôt on allait se perdre de vue, lorsqu’une exclamation poussée par Will suspendit la marche.

Tous s’entreregardèrent, haletants, dans une anxieuse attente.