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ÉPILOGUE


Trois jours après les événements qu’on vient de retracer, la petite caravane arrivait en vue du territoire de Saint-Paul.

Le major Hachtincson, qui avait escorté jusque-là la famille Brainerd, pour la protéger contre de nouveaux malheurs, fit faire halte à sa troupe et se prépara à prendre congé de ses nouveaux amis.

— Que Dieu vous garde ! sir, et vous rende plus heureux à l’avenir, dit-il à Brainerd, en lui serrant la main : Je vous quitte pour rentrer dans le désert où m’appelle la chasse Indienne. Vous pouvez compter qu’elle sera vengée plus d’une fois…

— Pas bon ! venger : prier, meilleur, interrompit Jim, qui, pour la première fois peut-être,