Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/114

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sol, le saisit de l’autre main, à la gorge, pour l’étrangler.

Au même instant, Overton ae redressa convulsivement, poussa un cri rauque et retomba lourdement sur le flanc. Il était mort.

En se débattant, Sedley s’était cramponné au couteau d’Overton, l’avait sorti du fourreau, et instinctivement en avait porté la lame a la poitrine de son adversaire. Le chasseur s’était enferré lui-même, l’acier lui avait traversé un poumon.

Sedley se releva, épouvanté de cette issue inattendue, et jetant loin de lui l’arme fatale, il resta immobile, contemplant avec des yeux égarés, ce cadavre qui ne lui inspirait plus que de la pitié.

Mais, au bout de quelques instants, il fut rappelé à lui-même par l’approche d’un voyageur dans la forêt. Pressé de se dérober aux regards, il enveloppa le corps du chasseur dans les plis