Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/138

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Mais un remous violent, produit par la marche même du bateau, repoussa tout ce qui l’entourait, et éloigna le corps en le submergeant à moitié.

— Bon ! fit malicieusement un homme de l’équipage, le voilà qui a peur de Hugh Overton, à moins que ce soit Hugh qui ait peur de lui.

— Le fait est que tous deux se séparent l’un de l’autre, répondit une voix.

— Je parie une vieille pipe contre ma chique, reprit le premier, que cette tête est celle de Bill le scieur de long.

— C’est égal, observa un troisième, le bateau ne reconnaît pas la main du maitre : Si Ned était avec nous, ce gibier là serait déjà harponné. Hugh court des bordées comme un vieux charpentier gonflé de whiskey.

— Que diable peut-il faire, cet animal sauvage de Ned ?

— Remarque bien mes paroles, Jim ; nous ne