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Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/208

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Pendant qu’il se livrait à cette occupation, il entendit une sonnette mêlée au roulement d’une voiture, et aperçut Nathan Dodge, le colporteur qui revenait d’une de ses tournées mercantiles.

— Eh ! qu’y a-t-il donc, voisin Sedley ? lui demanda-t-il en s’arrêtant près de lui. Je parierais qu’il y a quelque chose de cassé dans votre harnachement.

— Ah ! Nathan, répliqua le vieillard, vous êtes justement l’homme que j’aurais désiré rencontrer. Dites-moi donc ! n’auriez-vous rien pour raccommoder ma bride qui s’est rompue ? Je serai content, si elle peut me ramener jusqu’à la maison.

Le colporteur plongea la main dans une de ses vastes poches et la retira pleine de chiffons et de débris de toute espèce. Sedley put y choisir à l’aise, après quoi Dodge remit toutes ses loques dans leur gîte. Eu même temps, ses yeux tou-