Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/48

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je n’avais jamais rencontré Massa Overton si bon enfant.

— Moi ?… c’est ma nature. Il y a longtemps que tu es sorti, Caton ?

— Environ une heure ; plus ou moins.

— Tout le monde va bien ?

— Il remuaient les jambes comme des écervelés, quand je les ai quittés, surtout Massa Sedley.

— Pourquoi, surtout Massa Sedley ?

— Il adressait de bons coups de pieds à Caton pour prouver que ses forces ne l’avaient pas abandonné. Croiriez-vous ça ! yah ! yah !

— Bah ! et qui le poussait à t’administrer ?…

— Le besoin d’exercice, je pense.

— Ce ne peut être cela : Sedley est trop bon, je le connais. Il y a eu quelque autre chose. Voyons, parle à ton vieil ami.

— Vous ! mon vieil ami ? demanda le nègre en roulant ses gros yeux brillants avec une expression comique.