Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/49

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

— Certainement ! je l’ai toujours été.

— Ah ! on ne me battra pas davantage pour cette fois. Je me suis amuser à tirer un petit coup de fusil sur le veau moucheté.

— Tu l’as manqué ?

— Non et c’est ce qui a fait le malheur. Je l’ai atteint à l’œil, ça l’a tué. Alors Massa m’a donné des coups de pied.

— Il y a de quoi en rougir ! comment va miss Lucy ?

— Très-bien, d’après les dernières nouvelles. Il paraît qu’il y aura par ici, à son sujet, une visite de M. Dudley.

Les yeux du chasseur brillèrent ; le nègre venait de toucher la corde sensible.

— Ah ! le squire Dudley ae mettra en voyage par occasion ?

— Que voulez-vous dire, par occasion ?… demanda le nègre d’un air curieux.

— Eh bien… Que ce sera… un jour ou l’autre,