Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/50

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et pour un ou deux jours.

— M. Dudley n’a donc pas souvent de ces occasions ?

— Non.

— Dans ce cas, celle-ci comptera double. Yah ! yah !

— Et comment miss Lucy prend-elle cela ? demanda le chasseur avec un mauvais sourire.

— Oh ! seigneur ! qu’en sais-je. Elle l’aime à la mort ! elle rêve à lui toute la nuit, elle en parle tout le jour.

— Mais, ce doit être une grande affaire pour elle, cela ? Ils vont donc se marier ?

— Caton ne sait pas, répliqua le nègre d’un air discret ; miss Lucy ne le prend pas pour confident, et ne lui demande pas son avis.

— Enfin, qu’en penses-tu tu dois bien avoir ton idée.

— Moi, je pense qu’ils ne tarderont pas de se marier ; voici à quoi je le devine : miss Lucy sa