Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/64

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

repoussé une accusation capitale ; je n’ai rien dit, rien du tout !

— Je suis moralement sûr que personne ne vous en veut pour cela, observa M. Perkins avec un charmant sourire.

— Remarquez que je n’ai rien dit ! s’écria l’artiste en chaussures avec une exaltation croissante.

— Par le tonnerre ! je trouverais, moi, que vous en avez assez dit grommela l’ivrogne, les pieds en l’air et se balançant sur sa chaise. Après quoi il clignota quelques instants et redevint immobile.

— Paix, Jaky observa le maître de poste ; vous parlez bien, mais vous avez l’esprit trop vif.

— Oh ! mais je n’ai rien dit ! soupira le cordonnier.

— Je ne vois pas, objecta le tailleur, ce qui peut tant vous préoccuper la dedans…

Intimidé par les regards de l’assemblée, il rou-