Page:Aimard - Les Aventuriers, 1891.djvu/135

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Le gouverneur, par un geste rapide, releva du bout de sa canne le canon de l’arme.

— Rien, rien, sinon que je vais aller lui brûler la cervelle, si tu ne l’as déjà fait.

— Garde-t’en bien, frère ; cet homme, j’en ai la conviction, nous sera bientôt très utile.

— Bah ! comment cela ?

— Laisse-moi faire : on peut, en sachant bien s’y prendre, tirer parti même d’un espion espagnol ; en attendant, je l’ai fait conduire par ton engagé