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LES
PEAUX-ROUGES DE PARIS

TROISIÈME PARTIE

LES MORTS-VIVANTS

(Suite)

IX

COMMENT LE COMTE ARMAND DE VALENFLEURS SE TROUVA MÊLÉ, À L’IMPROVISTE, À DES ÉVÉNEMENTS FORT GRAVES.


Le comte Armand de Valenfleurs, suivant à la lettre le conseil amical que lui avait donné sa mère, avait fait une longue promenade de plus de deux heures à travers les allées les plus solitaires du bois de Boulogne, qu’il avait suivies dans tous les sens et à toutes les allures de son cheval.

Mais ce remède, un peu violent, au lieu, comme il l’espérait, de changer le cours de ses idées et de ramener le calme dans son esprit, avait, au contraire, opéré dans un sens diamétralement opposé ; ainsi, du reste, que cela arrive la plupart du temps, lorsque l’on est sous le coup d’une forte émotion.

Le jeune homme n’avait pas cessé de penser à Vanda