les chiens et les chats n’y sont que par prière ; l’homme est le dieu des animaux. C’est ainsi que la journée se mire dans la nuit divine, et c’est pourquoi Noël est la Pâque de la pensée. Toutefois le Dieu enfant, adoré par la mère, par le père, par le bœuf et l’âne, signifie encore une autre naissance, et un degré de plus.
L’esprit est encore perdu dans le feu, et perdu dans les ombres. L’athlète a la meilleure place ; tel est son droit divin. Les vieux s’effacent sur les côtés, ombres déjà, qui n’ont plus que sagesse dormante. Ainsi est faite la porte des songes, sans aucune fantaisie architecturale. Les statues y sont en cercle, et à peine sortant du mur. Et dans ce recueillement de l’ordre se fait l’échange et la composition des différents pouvoirs. “Tu verras mon père, dit Nausicaa ; il est appuyé à une colonne ; mais cours d’abord à ma mère, qui est au foyer.” Toutefois ce pouvoir d’intercession suppose la paix urbaine. Au foyer