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TROISIÈME PARTIE




I


C’est un des côtés les plus fâcheux de la destinée humaine que nos satisfactions d’amour-propre soient accompagnées presque immanquablement de mesquines avanies qui en diminuent le prix. Point de triomphe dont les guirlandes ne recèlent des épines !

Ainsi en advenait-il pour Mme Jouvenet. La mère, qui avait pu voir sa fille devenir Mme Jean Marescaux et, installée au château, être traitée en sœur par la châtelaine, devait, semble-t-il, toucher à l’apogée de ses rêves ! Établie elle-même dans une gentille maison neuve, à l’entrée du bourg, une jeune bonne à son service, la douce Lilette restant sa compagne attentive et enjouée, visitée assidûment par