Page:Alberti- De la statue et de la peinture, 1868.djvu/109

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

102
DE LA PEINTURE

l’angle obtus et l’angle aigu. L’angle droit est un des quatre angles formés par l’intersection de deux lignes droites, de telle façon que l’un d’eux soit égal à chacun des trois autres ; d’où l’on dit que tous les angles droits sont égaux entre eux. L’angle obtus est celui qui est plus grand que le droit ; l’angle aigu est celui qui est moindre. Revenons aux superficies.

Nous avons appris comment, par le contour, la qualité d’une superficie lui est inhérente. Il reste à parler d’une autre qualité des superficies qui est, pour ainsi dire, comme une peau tendue sur elles. Cette qualité se subdivise en trois autres. L’une est uniforme et plane, l’autre est gonflée où sphérique, la troisième est convexe ou concave. On peut y joindre une quatrième sorte de superficie composée des précédentes réunies. Nous y reviendrons. Occupons-nous des premières.

Une superficie plane est celle dont toutes les parties toucheront exactement une règle superposée. La surface d’une eau pure et dormante lui sera très-semblable. La superficie sphérique affecte les contours d’une sphère. On définit celle-ci : un corps arrondi, courbe en toutes ses parties, au centre duquel est un point équidistant de tous ceux de sa surface.

La superficie concave est celle qui a sa surface sur le