Page:Alberti- De la statue et de la peinture, 1868.djvu/112

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des superficies, en mesurent toutes les quantités ; je les nommerai rayons extrêmes, attendu qu’ils effleurent les parties extrêmes des superficies. Les autres, soit qu’ils s’échappent de la superficie, soit qu’ils y affluent, jouent encore leur rôle à l’intérieur de la pyramide visuelle dont nous aurons bientôt à parler en son lieu : car ils sont pénétrés par les couleurs et la lumière qui réfléchit la superficie même ; je les nommerai rayons du milieu. Parmi ces rayons, il en est un que je nommerai rayon central, à


cause de son analogie avec la ligne du centre dont j’ai parlé plus haut, attendu qu’il pose de telle façon sur la superficie, que partout autour de lui il détermine avec elle des angles droits. Voilà donc trois sortes de rayons : les rayons extrêmes, les rayons du milieu et le rayon central. Recherchons donc leurs rapports avec la vue. Parlons d’abord des extrêmes, puis ensuite de ceux du milieu et de celui du centre.

Les quantités sont déterminées par les rayons extrêmes.