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Page:Alcott - La Petite Rose ses six tantes et ses sept cousins.djvu/233

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CHAPITRE XV


sous le gui


La veille de Noël, Rose fit promettre à Phœbé de venir la trouver dans sa chambre, le lendemain, de très bonne heure, pour regarder ensemble leurs cadeaux. Tout le monde sait que ce premier moment de surprise et de bonheur perd la moitié de son charme, s’il n’y a pas au moins deux petites têtes penchées sur les chaussures et les bas remplis de paquets mystérieux, et deux personnes pour s’extasier de compagnie.

Lors donc que Rose ouvrit les yeux, le 25 décembre, elle aperçut Phœbé devant le feu flambant, La fidèle petite Phœbé avait tenu sa parole, elle était venue avant l’aurore ; mais Rose dormait si bien qu’elle n’avait pas eu le courage de la réveiller, et qu’elle s’était couchée sur le tapis, à côté des cadeaux destinés à Rose.

« Un joyeux Noël, Phœbé ! cria Rose en souriant.

— Un joyeux Noël, ma chère petite maîtresse, répondit celle-ci non moins gaiement.

— Passez-moi vite nos deux bas et nos pantoufles, dit