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Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/136

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Le palais du tzar.


BORIS, BASMANOFF.

BORIS.

Il est vaincu. Mais à quoi bon ? nous nous sommes couronnés d'une victoire inutile. Il a rallié ses troupes dispersées, et il nous menace du haut des murs de Pomtivl. Cependant, que font nos héros ? Ils se tiennent devant Kromi, où une poignée de Cosaques se rient d'eux derrière des remparts à demi ruinés. Bel exploit ! Non, je ne suis pas content d'eux. Je vais te mettre à leur tête. Ce a'est plus de la naissance, c'est de l'intelligence que je veux faire un voïvode. Que leur vanité regrette le Rozriad ! il est temps de mépriser les murmures de la