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(En vers.)
Le palais du Kremlin.
BORIS.
Toi, saint père patriarche, vous tous, boyards, mon âme est à nu devant vous.... Vous avez vu que j’accepte ce grand pouvoir avec crainte et humilité. Combien ma tâche est difficile ! Je succède aux deux puissants Ivan ; je succède à l’Ange-tzar[1]. Ô juste, ô mon royal père, daigne jeter du ciel un regard sur les larmes de tes fidèles serviteurs, et envoie à celui que tu as tant aimé, que tu as élevé à une si étonnante hauteur, ta sainte bénédic-
- ↑ Surnom donné au pieux tzar Féodor.