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Page:Alexis - Émile Zola. Notes d’un ami, Charpentier, 1882.djvu/83

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fut aussitôt présenté à l’Odéon, et refusé. La Laide n’a jamais été jouée, ni imprimée.

2° En 1867, Zola, en collaboration avec son ami Marins Roux, avait tiré un grand drame des Mystères de Marseille, qui n’a jamais été imprimé, mais qui fut joué trois fois au théâtre du Gymnase, à Marseille, en octobre 1867. Les deux auteurs firent exprès le voyage et surveillèrent les deux dernières répétitions. Bien qu’égayée ça et là de quelques sifflets, la première marcha assez bien. Principaux interprètes : Pujol, Péricaud, et mademoiselle Méa.

3° Enfin, la Madeleine, drame en trois actes, composé en 1865, dans l’intervalle des deux autres pièces, — tentative plus sérieuse et plus littéraire. Il présenta d’abord la Madeleine au Gymnase. M. Montigny lui répondit, immédiatement une lettre, aimable d’ailleurs, où il jugeait, le drame impossible, fou, à faire crouler le lustre, si on le jouait. De M. Montigny, la pièce fut portée à M. Harmant, directeur du Vaudeville, qui, lui, ne prit sans doute pas la peine de la lire, et la rendit en la trouvant « beaucoup trop « pâle. »

C’est de la Madeleine, que fut tiré en 1868 le roman de Madeleine Férat. La pièce n’a jamais été jouée, ni éditée ; mais le manuscrit existe encore, et l’on y reconnaîtrait des scènes entières qui ont passé dans le roman.

Madeleine Férat, parut d’abord en feuilleton et s’appela « la Honte, » dans un nouvel Événement,