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III

— Mais le voilà, le père Lefèvre ! — Non ! — Oui ! — Pas possible ! — C’est lui !

C’était lui. Le train marchait encore. Dans l’encadrement d’une portière, on reconnaissait déjà sa barbiche grisonnante, ses lunettes, son nez rouge. Et il leur faisait de grands gestes de triomphe avec la main.

— Bonjour, M. Lefèvre ! Bon et brave M. Lefèvre, bonjour !

Les roues des wagons n’avaient pas complètement fini de tourner, que, déjà, allongeant son grand bras, M. Lefèvre ouvrait la portière. Et, à la clarté du gaz, on vit descendre allègrement du marche-pied, un M. Lefèvre rayonnant, un M. Lefèvre rajeuni de dix ans, un M. Lefèvre des pieds à la tête habillé de neuf à la Belle Jardinière.