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Page:Alfieri - De la Tyrannie.djvu/11

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quence, je le voudrais peut-être en vain, encore moins une dépense fastueuse d’érudition, que je n’ai pas ; mais j’essayerai de tracer avec méthode, précision, simplicité et clarté, les pensées dont je suis rempli ; de développer ces vérités que les seules lumières de la raison m’indiquent et me dévoilent ; de mettre au jour enfin ces desirs généreux nés dans les premières années de ma jeunesse, et que j’ai renfermés dans mon cœur brûlant.

Quoique ce livre, tel qu’il est, ait été conçu avant tout autre, et écrit dans ma jeunesse, cependant j’ai l’espérance, après l’avoir retouché dans un âge plus avancé, de le publier comme le dernier de mes ouvrages ; et s’il ne me restait plus dans ce temps-là le courage, ou pour mieux dire, le feu nécessaire pour le penser, il me restera néan-