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LES RUINES DE PARIS

porte aux estimations de Du Laure et de Joanne[1]. Enfin nous gravîmes une petite colline, et arrivés au sommet, un même cri sortit de toutes nos poitrines ; devant nous se déroulait le plus imposant tableau qu’il puisse être jamais donné à l’homme de contempler. C’était bien Paris, nul de nous n’en douta ; ces ruines grandioses étaient bien le tombeau de la reine du vieux monde. Sa tête orgueilleuse plane encore au-dessus de ces espaces désolés. Dans une vallée, dont nos yeux pouvaient à peine embrasser l’étendue, se dressaient pêle-mêle des dômes, des

  1. Du Laure, Fragments, 1, 3, 26 ; Joanne, Extraits, VI, 9, 12. — Conf. Mentelle, III, 7, 21 — Max du Camp, II, 27, 9. — Vibien de Saint-Martin, p. 1029. — Le Tour du Monde, t. XLIX, p. 14.