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AU NISMi : PÉRIODE ORIGINAIRE Dl


, tora P ff., t. lxv, col. 833. D( doi jour » , i plutôt* voir dans ces deux évêquei le « représentants de , , i, moyen don) il a été question, le parti des oneénistes Bubordinatiens.

Le » ariens furent invités à exposer leun peseta les justifier, s. Mhanase, De decretù nw » n. tyn., > i. t xw col 128. Les évoques du parti présentèrent m" formule ' de foi qui, aussitôt lue, fut énergiquement désapprouvée et miseen pièces ; te ! est dumoins le récit de 1 heo ;, , „, , ^ paP ie ensuite d’un écrit qu’Eustathe d’Antioche annela plus tard le blasphème.1 Eusèbe, -o Yp « |i|w col 920-921. L’interprétation de ces données reste odbcure, quand il B’agit de déterminer soit le rapport possible entre la formule présentée au concile et lécnl eusébien, soit l’auteur même de ces documents. Nicéphore Calliste indique expressément Eusebe de Nicomédie, fl. E., viii, 18, P. ff., t. cxlvi, col. 73, et c : est aussi l’opinion plus communément suivie. I) autres e.iirnent pourtant que le symbole dont parle Theodoret est celui que, d’après son propre récit, Eusèbe de Césarée s’efforça de faire accepter au concile. Tillemont, Mémoires, 2e édit., t. vi, p. 654-656 ; II. Valois, Notes sur l’histoire ecclésiastique de Théodoret, P. ff., t. ia.xmi. col 1532 Mais, pour ce dernier, la profession de loi présentée au concile et l'écrit eusébien dont parle saint Eustathe seraient une seule et même chose, tandis que Tillemont n’accorde pas cette identification ; les paroles <]e L'évêque d Antioche peuvent très bien se rapporter a une lettre d’Eusèbe de Nicomédie qu’on produisit alors. comme le rapporte saint Ambroise, De fide, ni, 15, p L t xvi, col. 614. Ce témoignage de l'évêque de Milan, joint à ce qu’Eusèbe de Césarée nous apprend de sa propre conduite au concile de Nicée, exige au moins qu’on distingue deux choses dont il fut question, la lettre de l'évêque de Nicomédie et le symbole présente ultérieurement par celui de Césarée, symbole dont ce dernier nous donne le texte et l’histoire dans la lettre qu’il écrivit à ses diocésains pour leur expliquer son attitude à Nicée. P. G., t. xx, col. 1537 sq.

Les Pères du concile se proposèrent un double but, comme nous l’apprend saint Athanase, Epist. ad Afros, 5 P G t xxvi, col. 1038. Ils voulurent proscrire les expressions impies dont s'étaient servis les ariens, telles que %> r.o.i 8te oi* v, il ou* 6W, etc. ; puis leur opposer des formules qui fixassent d’une façon nette la doctrine catholique sur les points controversés. Eusebe de Césarée proposa le symbole de son église en laccompagnant d’un court préambule : - La foi que nous avons reçue des évêques, nos prédécesseurs, dans leurs premiers enseignements sur la religion, et a notre baptême et que nous avons apprise de la sainte l.cnture cette foi que nous avons eue comme prêtre et comme évêque, nous l’avons encore, et nous vous 1 exposons de la manière suivante : Nous croyons en un Dieu ete » Y eut-il là de la part d’Eusèbe une tactique habile ? Probablement ; mais elle ne réussit pas. car son credo ne répondait pas au but que se proposaient es Pères du concile. Ils avaient pu se convaincre qui membres de l’opposition cherchaient a faire adopter, ou

du mne cachaient pas suffisamment la disposition

où ils étaient d’accepter toutes les formules bibliques qui leur paraîtraient assez générales ou asseï vagues pour

laisser placée une interprétation COnciliable avec leurs

„, * s Par exemple, proposait-on, pour Bignifier que I.

I, g n 'est pas tire du néant, cette expression ; le I

est de Dieu, èx roO 9 « ov ? les ariens se disaient entre eus acceptons, puisque toutes les créatures sont de Dieu. Il Cor., v, 18. Et ainsi peur beaucoup d autres expressions que signale saint Athanase, toc. et*., 19-20. H fallait en finir avec cette exégèse sophistique et cette duplicité déloyale ; aussi, maigre leurdésirs d tenir aux formules scripturaires et l’accueil relativement

favorable quTosèbe dit avoir b

semblée les Pên

aueg termes explicatifs et de n

losé par I évêque d< I

l’expression ; *-.

ù-dire de la tubstan

cnience de cette génération, la nature vraiment divin,

Fils engendré, on proposa le terme « 

m01 L’empereur l’appuya fortement et expliqua…

nous, l, t Eusèbe, que par ce terme, il n'était nulle.

question, 1 attribuer a la substance divine des affsdMWS

corporelles.

VI I l SYMBOLE DE NlCÉE, L'6u.oovffto ;. des délibérations fut un symbole ou celui dl

trouve reproduit en substance, mais p. mplété sur plusieurs pointe. Voir A. Hahn, BMtaUiekderSumbole und Glaubensregcln der attenh, fredit., Brestau, 1807, & 148 et 188 ; J. Mort 7>o d, *terUUtvon » , Cambridge et Londres, 1876, p. 5fl 139 Le tableau suivant met en regard la traduction des deux symboles ; les mots soulignés dans celui d, N ont pour but d’attirer l’attention sur les principales additions ou modifications.

Symbole de N Symbole de Césarée.

Nous croyons en un seul DleuPèrTtouHHitssaiit, créa- » ton TdVtoutesvoWvïsibU* leur d, I

invisibles. Kl en - ~ g"

fésTchrist, le fils de Dieu, Jésusn.nst. le £** « £

oeul engendré du Père, c’estDieu de Dieu, lumière de lu « ! lire de la substar.ee du mière. vie de vie. fils unique pé'é, Dieu de Dieu, lumière K emier-néde toute te créât., n d< lumière, vrai D.eu de vrai engendré du Père avant Dieu, engendré et non fait, les s.ecles par qui t.. ut aé, consubstanliel au Père, par fait ; lequel, pour » *£*% qui toutes choses ont été faites s’est fait chair, -rap uM «  dans le ciel et sur la terre ; a habité parmi noulequel est descendu pour nous, hommes, et pour notre salut, et s’est fait chair, devenant homme. TapxcoOîvTi, ÊV0W*p « TTr.Tivta, etc.

Suit, dans le symbole de Nicée, la réprobation formelle des principales expressions d Arius :

Quant à ceux qui disent : il Toyc fe XSTfOvt «  « V

fut une durée OÙ le Fils notait ote ovx r.v. tu Itf pas, où il n'était pas alors qu’il 6ï, va : ovx r, v, -/.a ; 6n t, M D'étaii pas eneore engendré, ou Svxinv : " i ; i ;

il a été fait du néant, -ou ceux ùiroora «  « » « r, ovatoc J qui disent du Fus de Dieu : il xovra ; Eivai, r, xt-.<ttov o est d’une autre hypostase ou tpejrrôv r iUWKii W » Bufastanee, ou créature, ou ulôv to0 8so0, « vwew* changeant et tnuable, l'Église f, xa60'/ixT) fatxXtjala. catholique les ana théma tia n.

Le rapprochement des deux symboles montre asse* le travail de précision et de détermination que les 1 ères de Nicée eurent en vue. Le terme 6|MOv « to< qui. dans la suite de la controverse, sera pour les uns le mot.le ralliement, el pour les autres la pierre d’achoppement demande quelques explications. Terme non biblique, il avait pourtant son fondement dans les textes Pater unum sumiM.Joa., t, 30, et Omnia qvm que habet Pater, mea sutU, Joa., xvi, 15, entendus de

la communauté de nature et dessence entre le 1 ère et le Fils Il avait aussi son histoire dans la tradition p, tristique. Chei les latins, il s'était traduit par rexj

Sion UnilW substantim, par exemple, dans lortulhen.

Adv. Praxeam, ii, P.L., .n, co. 157, et dans il

hivin. i » slilHl.. n. '. « …/'. /, ..t. v, .co ; v.> » . KnOnen , 1 apparaît dans lafiaire de DenyS d'ÀlexaW

l’an Soi ; accusé, entre autres chos

mitre le Fils comme i » oov<riov, i défend et

fait profession d’accepter le terme, tout en remarquant

qu’il n’est pas scripturaiw. s. àthanaa *.ntr