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- ARMENIE##
ARMENIE. CROYANCE ET DISCIPLINE
le sujet dans la piscine, le prêtre prononce les paroles de la forme N. n ""'"
menatu ad baplisnu m baptizatur in nomine Paint pr< mil n immersion i 1 / Hit seconde immersion
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otionem Patrii Christx et
teniplum Spiritut Sancti. Trois fois, i i lersion i si
,, ., , tée au nom de chacune des personnes dû mais l’invocation de la sainte Trinité n’a lieu qu’une fois. Tel est du moins l’usage général ; il suffit di conformer pour éviter les reproches de certains théologiens ombrageux, comme Galano. Les Arméniens ne font pas sur le front du sujet le signe de la croix ; ils ne connaissent pas les exorcismes ni l’huile des catéchumènes ; toutes les onctions se font avec le saint chrême. Le baptisé reçoil le nom du saint dont on célèbre la fêle le jour même du baptême ou, s’il n’y a pas ce jour-là de fête spéciale, le nom de celui dont la fête est le plus proche. Le choix du patron n’est donc pas libre. Il n’y a d’autre ministre du baptême que le prêtre ; en cas de danger pour l’enfant, on appelle le prêtre à la maison, mais on ne baptise pas en son absence. Par contre, il n’est pas rare de voir un prêtre donner le baptême a un entant déjà mort. Le baptisé devant communier tout de suite après le baptême doit Il cessairement être à jeun. En général, la cérémonie a heu huit jours après la naissance.
Voir sur le ba] tême des Arméniens, Galano, op. cit., t. ni. p. 489518 ; G. de Serpos, op. cit., t. iii, p. 174-186, 232-266 ; H. Denzinger, lïitus Orientalium, in-8', Wurri>ourg, 1863, t.i, p. 14-48, passim et, pour le rituel, p. 383-403 ; J. tssaverdens, The s, terril rites and cérémonies of the armenian Church, in-46, Venise, 1888, p. 14-23 ; D. Tsolakides, 'AwXouOta « S « . » u
- ., ---^, ., ; -Z ; avawXwîls if| « v « i|s hx*T)ffia « , in-8 1, Constantinople,
1881. '
2o Confirmation.
Chez les Arméniens comme chez
la majorité des orientaux, la confirmation est inséparable du baptême, à tel point que celui-ci administré sans l’autre serait tenu pour invalide. On leur a reproché d’employer parfois du beurre en tçuise de matière, Denzinger, op. cit., p. 53 ; l’accusation ne paraît pas fondée. Toutefois, il est certain que pour la préparation du chrême ils se sont souvent servi d’huile de sésame au lieu d’huile d’olive, très rare dans leurs montagnes. /'. G., t. cx.xxiii. col. 192 sq. Ils y mêlent d’ailleurs une foule d’autres essences. Les onctions se font sur les principales parties du corps, front, oreilles, yeux, narines, bouche, main--, poitrine, épaules, pieds ; chacune d’elles est accompagnée (l’une ceinte formule. A la dernière, le
ministre ajoute : Pax tecum, redempte a Deo ; pas tecum, uncte a Deo. Il n’y a pas che/ les Arméniens
d’imposition des mains distincte des onctions. La forme sacramentelle est multiple : autant d onctions, autant de formules distinctes. Ce sacrement accompagnant toujours le baptême, le ministre ordinaire en est naturellement le prêtre.
Apres l’onction, le nouveau baptise est conduit a 1 autel pour y recevoir la communion. S’il s’agit d’un nouveau -né. 'comme c’est habituellement le cas, le prêtre trempe le dbigl dans le calice OU sont les deux saintes espèces, et le passe en forme de croix sur les lèvres de l’enfant, en disanl : Plénitude Spiritus Sancti. C’est ce qu’on appelle la i communion par les lèvres - [cherthnahaghortouthioun). A cause de la communion, on administre ordinairement le baptême pendant la messe.
p our plus de di tous, voiries ouvrages cites pour le baj et en partlcullei Serpi cit., p. 181
ini.
3 Eucharistie. - On signalera plus loin certaines particularités de la messe arménienne ; il n’es ! présentement question que de l eucharistie considérée comme
nent. Ala différence de tous les autres orientaux, lemaronites exceptés, les Arménien i ni comme
matière eucharistique di pain azyme et de mélan L un et l’autre usage sont très ancii.
L premier d a évidemment rien que de très orthod goire de Chios voii un
transmis aux Arméniens par l<
tiques.11 ; '" 'A p > "'" ; « va "
. -, . I KxXr.ata ;, in-8o, Constantinople, 1871, p. 60. Quant au les Arméniens l’ont ad
précisément pour se séparer des ébionites ; c’est du moins l’assertion de N’ersés le Gracieux dans une d
Théorianos. P. G., t. cxxxiii, col Ce n’est pas ici le lieu de discuter cette question. : sévères sur ces deux premiers points envers leursi lils aines. les grecs n’ont quedes éloges à leur distribuer
leur m. me re d entendre la consécratioi Vépiclète que les Arméniens attribuent la transsubstantiation, et non aux paroles du Sauveur. Tel est du moins le s.niimeiit des non-catholiques actuels ; on le trouve déjà formellement exprimé- dans l’Explication des prières de la messe d<- Chosrot le i ('dit. lat. de P. Vetter, in-8o, Friboi 35, etc. l.n 1342, ce sentiment lut pourtant réprouvé par le concile d.- sis. Voir la réponse de i & la
66e objection, dans Hefele, op. cit., t. ix. p. 59 tholiques sont naturellement d’un avis contraire. Ln revanche, catholiques et grégoriens sont d’accord, en théorie du moins, pour donner la communion sous les deux espèces : ils le font en distribuant avec les d et sans ['aide de la cuiller des parcelles de la grande hostie trempées d’abord dans |e précieux de la Propagande, sans blâmer cet usage, recommande certaines précautions : Sacra laicorum sub utraque specie communia, propter usum inveteratum, non terdicitur. Verum tamen modus, quem non gendi SS. hostiam in calicem, et max eam rnottu sacerdotal i in os populi ingerendi, cave admodum » « ' cm periculo obnoxim tit. Lettre du 4 juillet 18.13 à l’ai véque-primal de Constantinople dans Jur. pont fiile. part. I. t. v. p. ST. Toutefois, pour éviter tout scandale che/ les fidèles, les catholiques n.- communient plus s, , us les ileux espèces : c’est la un pri.. dont ils peuvent user, mais dont ils n’usent p
V, .ir sur ton
f. al., p. 27-161 : I
i Pénitent 1 a pénitence s’administre dans I È glise arménienne à peu près comme dans l'Église latine. De part et d’autre, à la différence des auti orientales. | a formule de l’absolution est indicativ partie principale, absolvo te ah omni vincido pe< ram tuorum, i' cogitationibus, a <erbis et ab ojteribus, in nomine Patris et Filiiet Spiritus Sancti, parai : un emprunt fait aux Latins. H n’y a pas d'époque fixée OÙ tout fidèle SOit tenu de s’approcher du saint tribunal. Ceux qui se confessent le font surtout à l’Epiphanie et.i Pâques, moins fréquemment à la Transfiguration, a l’Assomption et à l’Exaltation de la Croix, hn dehors de ces cin | l'êtes, il est excessivement rare de roir un arménien non uni se rendre à confess plupart se contentent d’une confession gi nérale publique faite a l'église ayant les prières du matin ; inutile d’ajouter que cette confession, bien que très ûYtailh l rien de sacramentel.
ir Galano, f. ctt.. p. 604-630 ; Serpes, t, cit., : Denilnger, p. 100-115, passim, et, peur le rituel, p. i.l-i.i verdi us. t. cil., p. 29-31.
.". Extrême-Onction. — En théorie, les Armel rangent l’extréine-onction parmi les sept sacren mais ils ne l’administrent jamais. Ueja.il en était ainsi à l'époque du concile de Florence, mais en 1318, une lettre du pape Jean Wll marque expressément qo