2250
- ATTMTJON##
ATTMTJON. DÉCRET D’ALEXANDRE VII
le pin » grand nombre — se contentèrent d’affirmei l’altrlUon était pleinemi inte, pourvu qu’elle
exclùl l’aflection au péché et renfermai l’espérance du pardon. Voir IV i opinions dans l’article
ci i ili ni. En somme deui pi incipaus i ni en
uns, pai ce qu ils i ! sous une
autre for à la thèse de la nécessité de la conti
parfaite, furent nommi - contrition ! lej les autre*e appelèrent attritionisles. Chaque parti se réclamait de l autoi ité du concile de Trente et citait des textes
parlois même ceux que l’adversaire invoquait i alemeflt, chacun les interprétant h m manière. De là à s’accuser de témérité, voire d’erreur dans la (bi, il n’j avait qu’un pas ; et ce pas lut franchi sans peine à l'époque où les controverses sur la justification et sur la morale relâchée passionnaient tous les esprits. La question de l’attrition revenait dans la plupart des débats. On la disputa « fort chaudement » surtout en Belgique et dans l’université de Louvain, où l’opinion des contritionistes était en laveur. Recueil historique des bullef, etc., Mons, ITOi-, p. 389 ; l » e Augustinis, Deré sderamentarin-, Rome, 1880, p. 291. Mais il semble avéré, d’autre part, qui dans le camp des attritionisles, loris de leur grand nombre et de la valeur réelle de leurs arguments, qu’on se lit peu de scrupule de censurer de notes théologiques l’opinion adverse. On la déclara non seulement « improbable » , mais « dangereuse dans la loi, contraire à l’esprit du concile de Trente, implicitement et virtuellement condamnée par le concile » . Benoit XIV. De synodo diœcesana, 1. VII, c. xiii, n. vir, dans Migne, 9' licol, curs. compl., t. xxv, col. 1065. Cette discussion, venant après d’autres, ajoutait aux divisions des pasteurs et au scandale des fidèles. C’est pourquoi le pape Alexandre VII crut devoir intervenir.
Les incidents de la querelle en Belgique furent l’occasion immédiate de cette intervention. Voici les faits d’après le récit de Dôllinger et Reusch, Geschichle der Moralslreitigkeitenin der rômisch-katholischen Kirche seit dem sechzehnten Jahrhundert, Nôrdlingen, 1889, t. i. p. 85 sq. L’opinion contritioniste dominait dans le clergé paroissial belge. En 1637, l’archevêque Boonen de.Malines avait exhorté les confesseurs de son diocèse à exiger de leurs pénitents plus que la simple atlrition ; et en 1659, l'évéque Wachteridonk de Namur fit la même recommandation à ceux qui dépendaient de sa juridiction. Mais, voici qu’en 1661 parut à Ciand un catéchisme flamand recommandé et propagé par les pères jésuites, dans lequel était enseignée cette doctrine, que l’attrition inspirée par la crainte de l’enfer suffit dans le sacrement de pénitence. Grand émoi parmi les curés de la ville. Ils se réunirent, rédigèrent une déclaration contre l’enseignement du nouveau catéchisme, et obtinrent pour cette déclaration l’approbation de la facilite' de théologie 'de Louvain. Ce n’est pas tout, lieux membres distingués de l’ordre de Saint-Augustin, Christian Wolf ou Lupus et François Farvaques. rédigèrent sans tarder des dissertations savantes pour démontrer que le catéchisme en question interprétait mal la n me du concile de Trente. Toutes deu parurent en 1666. Celle de Christian Lupus est intitulée : Diasertatio dogmatica de germarw ne avito sensu w. pàtrum, universé semper t a lesiæ ae sacras, præsertim Trid. synodi ci ira christiaftam contritùtnem et altritionem, Louvain, 1666 ; celle de Parvaques : QutetHo quorfiibctica de attritione, niais concilii Tridentini
de su f/iciei>tia attritionts servilis in sacramento p tentia, Louvain ; Ifififi. Le jésuite Hazimllien Le Kent répliqua aux deux moines augustins, non aads quelque vivacité ; par une dissertation en sens contraire', qui parut sons ce titre : Ile iillii/ionr i'.r niettt geheWUS cjiis que i mu sacramento peertitentim sufflcieHtla juxta mentem » , cône, Trid.adfersuaÇhristictniLupiàU taiionem dogmaticam et qutsHionenx guodiibcttcam
.' i Ma ! ine « . || que la question lui i me II semble
nie 1 initiative de i t appel au.que
I m Lupu II éci ii.'
ii.r. de Rome, Henri Nori, moine ; Dmmelul,
plus tard cardinal, une lettre qui lut rendue publique, par laquelle il défend l’orthodoxie de sa doctrine et se plaint d être traité pai rime un ad de Luther. Epittola familiarit ad I' II- ri*.
/"" Chr. Lupus quib I iionnulla imjierx su
tmitibut, conatnr dore mtionem, Louvain, 1M7. Puis. j| par lettre privée au cardinal Bona. Dans cetti lettre, il se plaint a ni
adversaires de l’attritionisme commi - ; ri
ntre que son opinion n a rii n de commun propositions dé Baius condamné* - par Paul V ; il ajoute que l’internonce a conseillé a la faculté de Louvain de
ne pas répondre aux jésuiti s, 1 1 en >tion
a Rome ; il conclu ! en demandant au cardinal de le soutenir lui et ses amis aupi i - du pape < t du cardinal Barberini : Cette lettre est du mois ( | jm il 1867. Sur ces
lites. paraissait une riposte du père Le I lettre que Lupus avait adressée à Noiis et rendue publique. Ad epistolam familiarem.. respontio, in allritionis cum sacraniento sufficientia magis stabilitur. Malines. Des deuxe tés, on se [daignait vivement île l’adversaire et on souhaitait sa condamnation à Rome.
Le pape ne condamna personne, mais rappela à la modération les deux partis. C’e-t l’objet du décret que le Saint-Office publia le 5 mai 1667. il est interdit par ce texte aux défenseurs de l’une ou de l’autre opinion de se servir de formules injurieuses et de censures igiqués pour qualifier l’opinion adverse.
II. Texii ; ruIIÉCRET. —
Feria V. Die 5 maii 1CT.7. DU icudi. 5 mai 1CC7.
Ss. D. N. M l’XANnrai P.- Notn - -Père le râpe
i VII, cum acceperit il' n sine ALEXANDRE VII. ayant n ;
gravi animi mœrore, scholasliavec une sensible deuleur. que
cosquosdam acrius, nec al>sque quelques théo lo gtem
(ldelium -candalo, interseconqui rit entreeuxavec
PB, an illa atlritio. qux ti,
excludens voluntaténi peccandl -j ]., ;
cum spe veni ; e, ad impetrancrainte de renier, excluant la ilam gratiam in sacrament de pécher et
su| er gnée de.
aliquem actum dilectioni* Dei, n piierl encore qui
Dtitnia quihusdam. ned’amoui
gantibus aliis, et invieem ad- 1. le sacrement de
uns sou'.' tibus ; - ra enixe euteeél
vineulum inter et chacun d’eux censurant ré re omnemque scisciji quement 1 j inlou du parti
surtB fomlteni extinguere. au- - Sainteté qui ne
ditis v, .tis Kminrntiss. ac Ilesouhaita rien tant que de con i>l>. cardlsalium server le lien de la ]
mprevitatem - I de détruin
iiiiu tnquic germes de divis
non DD. consultorum et qualiliavoir entendu l’avis des Kmi entorum sacr ; itionis nenlissimes et RévOrendis ox inquisi' lo in virtute ". ©t
entls et sub pœna aui qua exoommunii i ententit
Uas lr do l’inqi.)^ar
J.- la ! pil rue ilis fidelibus, sens peine île)
.
litilms. ut si peines qu’il plaira au
beat, vel libfi - aut le « ' î srtfr
scripturas edent, vel A< ci I nnt, r
imt, vel alio quovie même aux
m M, i lus
Dt, ri' n aui les