Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 1.2.djvu/578

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

201 : i

A VIT SAINT AVORTEMENT

1580, il est d’avii que i puei des héréti

même convertis, ’-t pareillement leurs créa, ne

peuvent être affectés au i ulte catholique, Quanl aux ii mplei de ceux qui demeurent fidèles aux doctrines hérétiques, saint Avil ni veut pas qu’on les leur arrache par la violence, comme il ne veut pas qu’on p cute les hérétiques (saint Avil parlait ainsi sous le mond) : eux le font quand ils le peuvent, ted vim intendere, loca pervadere, aU

mu tare, non perlinet adcolumbam. Epi » t., i, P. L., t. i.ix. col. 224-227 ; Chevalier, p. 133-139. De même a Clovis néophyte saint Ait avait conseillé, non pas, comme on le lui a reproché, l’apostolat de la violence, mais celui de la persuasion. Epist., xi.i, P. L., t. i.ix, < i 259 ; Epist., xxxviii, Chevalier, p. 192.

3° Questions diverse*. — On ne doit pas priver de la communion pour des faute* légères. Epis t., LXI, /’. L., t. I IX. COl. 272-273 ; Epist., LXIII, Chevalier, p.’220. Saint

Avil nous apprend que, de son temps, on se servait du mot missa pour renvoyer l’assistance, non seulement à la tin de la messe, mais aussi dans les prétoires. Epist., i, P. L., t. Lix, col. 199 ; Epist., i.xxxv. Chevalier, p. 243.

Il désire qu’on soumette à la pénitence publiqui. avant de le réconcilier avec l’Église, un homme qui s’était marié, contre les canons, avec la sœur de sa défunte épouse. Epist., xv, /’. L., t. lix, col. 233-234 ; Chevalier, p. 151. I.ui-rnéme atténua cette décision et consentit à dispenser de la pénitence publique, pourvu que la séparation eut lieu. Epist., xvi, /’. L., t. i.ix, col. 234-235 ; Chevalier, p. 152-153.

Sur le rôle du peuple dans les élections sacerdotales et épiscopales, saint Ait a ce texte important : Satis (/ravis exempli est ut nunc sacerdolalis ordinatio a popur lisregenda dicatur, rum ideirco tant uni, inconsecrandis episcopis, plebibus servetur electio ut ail succiduas conslitutiones velut perquoddam mandatum eleclis liceat légère quod videtur. Epist., i.xvi. /’. /.., t. lix, col. 271275 ; Epist., xlix, Chevalier, p. 210. Il ne veut pas que les clercs dépendent de la justice séculière. Epist., i.xi. P. L., t. lix, col. 272 ; Epist., lxiii, Chevalier, p. 220.

Sirmond a cru trouver, dans saint A vit, l’affirmation du droit qu’aurait le mari de se séparer de sa femme adultère et d’en épouser une autre. Mais il ne paraît pas que l’évéque de Vienne soit aussi explicite. Il dit seulement : Quid excogitari turpius, quid horribilius potest quam ut illum nec hoc prohiberet a meretrice propter quod solum Deus separari virum perniiltit a coiyuge, Epist., xi. ix. /’. /.., t. i.ix, col. 207 (cf. la I » note de Sirmond) ; Epist., xi.vn. Chevalier, p. 208 ; ce qui autorise à quitter l’épouse adultère, mais non à contracter de nouvelles noces.

Avit, avant expliqué que les anges portent nos prières au ciel et nous en rapportent les bienfaits de Dieu, ajoute : Assistant lii precibus nostris, non pennarum flatu, sed donorum spiritu, quorum volasse voluisse est. /’. L., t. lix, COl. 315j Chevalier, p. 319 ; cf. /’IV, 190-202, P.L., t. LIX, COl. 348 ; Chevalier, p. 50.

La peine du feu dans l’enfer est éternelle’. Poern., m. 57-05. /’. L., t. i.ix, col. 338 ; Chevalier, p. 32. Les enfants morts sans baptême sont condamnés à la géhenne et à ses flammes. Poern., vi, 190-195, P. L., t. i.ix. col. 372373 ; Chevalier, p. 98.

Comme presque tous les auteurs ses contemporains, saint Avit crut la fin du monde prochaine. Epist., XX, P /…t. i.ix, col. 237 ; Epist., xviii, Chevalier, p, 157 : cf. Poern., v, 251, /-. /.., t. lix, col. 360 ; Chevalier, p. 74.

Il combattit les ordalies, ci. s. Agobard, Lib. a I legem Gundobadi, c. xiii. /’. /.., t. civ, col. 124-125 ; F. l’atetta, Le ordalie, Turin, 1890, p. 329 : c. de Smedt, Etudes publiées par des Père » de la Compagnie de Jésus, 15 janvier 1895, p. 38 W.

usions enfin des textes de saint Avil sur la discipline de l’arcane, Epist.. x.wi. P, /.., i. ljx, col. 242 ;

reliques de la vraie croix. Epist., xxiii, /’. / col. 239-240 ; Epist., xxi. Chevalier, p. 102 ; xxvii, /’. /.., t. i ix. col. 213-2’.'.. /./

107.

I. ŒOVW I. çaint Avit

iliée »

bir uns dél, a dura les

rent. Kn 1’i

ip meilleure et à Avit ; elle a ét< invariahlemi :


uni l’air ii,

ai M, "’, /’/..’. i IX. i I. 1 M-. - I

dans l’i J i T i.. n de M. H. Peipei’rum antiquissim., Berlin, 1883. t. vi ( dan « 

! let, dans L’uni* t. vi, p. 283-5

II. Vie.

1* Source Vita >, . Avili ei bliée par Chevalier, p. xxi-xxv. i

liagiographica latina anliqux et » , Bruit-Iles,

1898, t. i. p. 137, et Chevalier, p. xi

2* Travaux modernes II uns Acta sanctorum.

Paris, 180 :  !, febr. t. i, p. GG< ; - « 74 ; Y. Cuctieval, [} xancti A Viennm episcopi, operibus, Paris. Is-J ; H. Haun cliristiana, Paris. 1865, t. xvi. col. 19-23. el M

inscriptions I p. 137-172 ; C. Binding, Il rs bunj’. Leipzig, 18C8, p. 122évêque de Vienne en Dauphini -<$ œuvre*,

Paris, 1876 ; A. Kl.it. Histoire générale de lu littérature du Occident, trad. Ayræric et Condamin, Pari » , . I, p. 419-428 ; It. IVi|er, Mon. Germ. hist. Auct.. < Berlin, IK* : j, ;. vi b, p. i-lxxvi ; li. Denkin^er, A ; nus Avitus, atclievêque de l’arianisme en Gaule, Genève, 1890 ; S. Gamber, 1* livre de

dans lu poi les autres sources, cf. U. Chevalier, ure.es hit toriques du moyen âge. Uio-bib 202, 2436, et

Œuvres complètes de saint Avit, p. xxw-xxxvii.

F. YOUÎET.

    1. AVORTEMENT##


AVORTEMENT. - I. Nature. II. Moralité. 111. l’eiinoniques.

I. Nature.— 1° Définition. — Le mot avortement, ea latin abortus ou abursus, vient de abXiriur, oppoorior, t naître, > et signifie par cons..ounrou

disparaître prématurément. H désigne l’accouchement prématuré d’un fœtus humain déjà mort ou du moins non viable. D’où il suit que l’avortement

ment la mort du fœtus, soit avant s., mise au jour, soit après, en raison de sa non-viabilité, v médecins et jurisconsultes s’accordent sur c nition, avec cette différence, cependant, que cins comme les moralistes étendent la notion d’avortement aux accidents involontaires aus-i Lien qu’aux manœuvres coupables, tandis que les ; loi,

n’envisageant que le point de vue criminel, n sent que l’avortement provoqué et coupable. If’où définition du docteur Tardieu. Elu i

le, lient, Paris, 1881, cil libach, Dupai »

lationes pliysiologico-t Iteologii a » , I

L’avortement est l’expulsion violei…turée du

produit de la conception. »

Si leniant nait viable, malgré que l’accouchement m. ii prématuré, ce n’est pas un avortemenL II > aurjit donc lieu, pour expliquer la définition, de d quels sont les si-Iles et les conditions, |e viabilité d’un

enfanta sa naissance. La réponse appartient ai i logistes plutôt qu’aux moralistes. (Ju’il i de

reproduire ici cette observation du docteur Fmlut :

Pour nous, physiologistes, la viabilité de l’enfan peut être déterminée que par le di gré de perfection ou de maturité’des organes, et non

|ue de la grossesse v i -t ce qui fait que tel :