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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 1.djvu/15

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viii
PRÉFACE

Des articles sont également consacrés aux monuments archéologiques, aux textes ou aux usages liturgiques, aux pratiques disciplinaires, aux faits historiques, etc., qui ont une importance doctrinale notable. Le domaine de l’archéologie et de la liturgie est toutefois restreint au minimum indispensable, afin de ne pas empiéter sur le terrain du Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie, publié par dom Cabrol.

D’ailleurs, pour éviter les répétitions, la preuve de la tradition de chaque dogme est ordinairement précédée d’une histoire rapide du dogme, qui sert de base à cette preuve ou la constitue, suivant les occurrences. Cette histoire suit le dogme à travers les siècles, depuis le moment où il se manifeste. Elle montre en particulier comment il a trouvé sa formule définitive, s’il n’a pas toujours été exprimé avec la même clarté, et comment il est arrivé à prendre place parmi les dogmes de la foi catholique, s’il n’avait pas ce caractère à l’origine. Si cela est utile, on explique ensuite la preuve de tradition qui se dégage de cet exposé historique et on résout les difficultés.

Raison. — La divinité de la révélation chrétienne se démontre par de nombreuses preuves. On établit les faits qui servent de bases à la plupart de ces preuves, avant de développer la démonstration qui en découle. On donne sommairement les preuves philosophiques des principales vérités connues par la raison, relativement à Dieu, à la nature de l’homme, à la morale et aux questions sociales. On montre enfin que les divers mystères de la religion chrétienne n’offrent rien de contraire à la raison.

Objections. — On va au-devant des objections faciles, dans l’exposé des doctrines et des preuves. Celles qui présentent plus de difficultés sont résolues soit dans des parties d’articles, soit même dans des articles distincts.

III

HISTOIRE DES DOCTRINES

Elle comprend l’histoire de la théologie considérée dans son ensemble, celle des systèmes théologiques, des hérésies et des théories erronées, aussi bien que celle des points particuliers de doctrine. On suit, dans ces articles, l’ordre des temps. On indique les secours apportés à la théologie et les difficultés qui lui ont été créées par plusieurs systèmes philosophiques et par quelques découvertes des sciences humaines.

Les papes et les conciles ont des articles distincts, dans lesquels on montre comment ils ont contribué à la conservation, à l’éclaircissement et au développement des dogmes.

Les services rendus à la science sacrée dans les principaux pays chrétiens, dans les principales universités ou écoles, dans les principaux ordres religieux, sont étudiés séparément.

Des notices sont consacrées aux auteurs qui ont travaillé au progrès de la science sacrée, et aux principaux adversaires delà doctrine catholique. Elles se bornent le plus souvent à une biographie très succincte du personnage et à l’énumération de ses ouvrages d’ordre théologique. On signale, s’il y a lieu, les opinions particulières de l’auteur. Quand il a exercé une grande influence, on étudie sa doctrine et même ses principaux écrits, dont on indique toujours la date. On fait connaître les versions