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PSAUMES LIVRE DES] LES MINISTRES DE DIEU

l l ! 6

st Un qui i.nt germer do ^imh rai Im montagnes lit de* plantes pour la m sa m da l’homme’il lui qui donne eu bétail > i nourriture, Vax petits du corbeau qui appellent, (cxlvii, i. 8-9.)

, ud le psalmiste veut peindre l’Intervention de Jahvé dans le tonnerre, il atteint a on sublime, qu’aucun p >ète n’a pu dépasser :

Jahvé de* petits de bélier » ’: Donnée i Jahvé gloire et pnlasanna ; Doonea a Jahvé la gloire <l « - ion nom ; Vdorea Jahvé en des vêtements sacres.

La viii iir Jahvé sut les eaux [I tonne, La Dira da gloire sur les vastes eaux. i i voix de Jahvé est puissante !  !. majeatueuse. . i de Jahvé brise les cèdres.

lahvé i-ri-., - les eédrea du Liban,

Il les (ait bondir, tris le ve.ui [J, le jeune buffle,

La votai de Jahvé tait jaillir des éclairs ; La voix de Jahvé (ait trembler le désert.

i tait trembler le désert de Cadés. La vote da Jahvé lait tournas or los ehénes ; i.i i u de Jahvé’dépouilla les forêts, n.ins son temple, tous disent su gloire’.

La gloire de Jahvé tronc sur le’inonde’;

Jahvé tronc DOtnme roi pour toujours.

QlM Jahvé ilonne la puissance a sou peuple !

QoM Jahvé bénisse son peuple dans la paix ! (.xxis.i

Dans ce psaume, M. K. Causse, L*s plus vieux chants Bille, Paris. l<ij. ;, p. 94, a vu « un hymne au vieux Vahvé naturiste, le Dieu qui se manifeste au milieu de npête et dis flammes de feu ». Et il ajoute ces dérations, qui sont tout à fait dans le Heure de

. ibid., p 95 : Value tonnant au-dessus de
céleste et faisant retentir sa voix sur le monde

Épouvanté, tandis que les béni hâéldhtm se rassemblent autour de lui p >ur lui rendre gloire, c’est là une représent ition myth.jlo, 41que très primitive, et dont les p’.ions plus abstraites et plus épurées du jud lisC p >stprophétique n’ont pis encore atténué la vigueur. Devant les cataclysmes de la nature, et particulièrement devant l’orage, l’homme a éprouvé une ém>tion religieuse profonde, un grand sentiment de terreur et d’admiration. C’est pourquoi, dans la plupart d ?s reliuions anciennes, comme chez les non-civile nos jours, le Dieu suprême est le Dieu de l’atmosphère et de la lumière, qui apparaît armé du tonnerre et de l’éclair au milieu des nuées.

Il nous est imp >ssihle d’admettre ces considérations ; nous paraissent hors de propos. S’il est un psaume ùtion technique est achevée, c’est bien Lp- xxix. 1. 1 description du tonnerre et de L’orage d ins le Liban et le désert de Cadès est d’une majesté unique. Qu >i d’étonnant qu’un écrivain en rep irte sur Jahvé et sur « la voix de Jahvé » f.-ts : " msommes la en face d’une mentalité >gique qui s’affirme en d’autres endroits du psautier : tout rapporter a I)ieu des phénomènes de la cria lion. Qu’y a-t-il la de spécifiquement naturiste ? I’faudrait soutenir que l’écrivain sacré est dupe i ! métaphores, d-- son poème, de sa technique I.iissonslui son âme de p tête ; reconnaissons-lui la sublimité de pathétique. On dirait bien plutôt d’une orchestration puissante, que d’une représentât ion « très primitive’. Ajoutons que le début « lu psaume, comme la Snal d’une composition a usage liturgique ;

on remarquera qu’au premier stique, au lieu de béni’html (ils de Dieu i)qnies1 l’expression employée par Job. ii. i. alors que le texte hébreu, porte béni’iltm is choisi l’interprétation des Septante béni im ( petits de béliers |. Terminons par cet appel a la louange universelle.

Toute la création est conviée a proclamer la majesté

du nom de Jahvé :

Louai Jahvé des deux. Louez-le dans les hauteurs ;

loue/ le. nlls tous, sis ailles.

l.oueL-lc. vous tous, son année.

I ouc/-le. soleil et lune ;

Loue le. VOUS toutes, étoiles île lumière ;

Louez-le, deux îles deux.

Louez-la, eaux supérieures tau iicssus des deux).

Qu’Us louent le nom de Jahvé,

Car, lui, il a commandé et ils fiirent créés :

II les a établis.1 jamais, pour toujours ;

Il a donné un statut qu’ils ne’transgresseront’pas.

Loue/ Jahvé, de la terre,

Monstres et vous tous, océans.

l’eu et grêle, neige et nuages,

Souffle de l’ouragan, exécuteur de sa parole.

Montagnes et vous toutes, collines. Arbres à (ruits, et vous tous, cèdres, Animaux et vous tous, bestiaux. Reptiles et oiseaux ailes.

Rois de la terre et vous tous, peuples. l’rinces et vous tous, gouverneurs de la terre. Jeunes gens et vous aussi jeunes filles. Vieillards et enfants.

Qu’ils louent le nom de Jahvé, Car son nom, seul, est élevé ;

Sa majesté est sur toute la terre,

El il a élevé une corne pour son peuple, (cxi.viu, 1-13.)

10° Les ministres de Dieu.

Dans le concert de louange qui monte vers Jahvé, nous venons de voir les anges appelés à jouer leur rôle. En un autre passage, le psaliniste s’adresse de nouveau à eux : le contexte montre nettement que pour lui l’expression « Jahvé des armées », que nous avons signalée plus haut, aie sens de « Jahvé, Seigneur des armées célestes » :

Bénissez Jahvé, vous ses anges,

Héros vaillants qui accomplissez ses ordres [] !

Bénissez Jahvé, vous toutes, ses armées,

Ministres qui accomplissez sa volonté ! (cm, 20-21. 1

Le psautier contient peu de renseignements sur les anges. Sans doute faut-il les reconnaître sous l’appellation de « fils de Dieu » que l’on trouve dans le passage suivant :

Qui ressemble à Jahvé parmi les fils de Dieu’.'

LXXXIX, 7.)

Les Septante et la Vulgate, ps. viii, 6, les déclarent supérieurs à l’homme. Ils ont comme mission, on l’a vu, d’accomplir la volonté de Dieu. Cette mission, ils la remplissent soit en répandant le malheur contre les Israélites infidèles, ainsi que dans une répression apocalyptique :

Il lança contre eux l’ardeur de sa colère,

La fureur, la rage et la détresse,

Mission d’anges de malheur. ii.xwui. 49.)

soit en protégeant celui qui s’est assis à l’ombre du Très-Haut :

Il ne fondra pas sur toi, le malheur,

E1 le dommage ne s’approchera pas de ta tente.

Car i sis an^cs il a ordonné pour toi

De I garder dans toutes tes voies.

Sur leurs mains ils te porteront,

De peui que ton pied ne heurte contre la pierre.

Sur le lion et la vipère tu marcheras,

Tu écraseras le lionceau ci le serpent. (xci, 10-13.)

L’ange de Jahvé campe

autour de ceux qui ! « craignent et il les délivre.