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tinianum, Madrid, 1644, passim ; Fabricius, Bibliotheea ecclesiastica, Hambourg, 1 7 1 s. p, 175 ; Tafuri, Storia degli scrittori Xapoletani, t. iii, 2* part., p. 193 ; Ciaconio, iiuet n « 'it lise pontificum romanorum et S. II. E. cardinalium, l. ii. col. 1656-1657 : The catholic Encyclopedia, t.xiii, NewYork, 1912, p. 729 ; Dte Religion in Geschichte uml Gegenwart, t. v, lubingue, 1931, col. 146 ; Elogia S. K. E. cardinalium… Il pontiflcatu Alexandri III ad Bénédiction XIII, Rome, 1751, ». 1 13 ; l.u porpore agosliniane. Addizione al dispaccio istorico curioso et erudito, Mondovi, 1695, passim. Toutes ces notices, même les plurécentes, ne -~ « » 1 1 1 pas exemptes d’ei reurs ou de confusions ; on les consultera donc a ec circonspect ion.

; Renseignements biographiques. Panlllo, Chronica

Irairiini ordinis eremitarum S. Augustini, Rome, 1581, passim, surtout fol. 122 ; Orutio in funere IISeripandi cardinalis amplissimi, habita Bononiæ in œdibus dioi.lucobi, ab.-Egidia Marchesinio Dominicano Bononiensi lectore, quarto nonas aprilis MDLX III, dans Le Plat, Conc. Trident., 1. 1, Louvain, 1781, p. 653-657 ; Eubel, Hierarchia catholica Medii et recentioris.T'.ni. t. iii, Munster, 1910, p. 317 et 342.

II. r.m 1 m concile di Trente et position doctrinale. 1 Concile de Trente. Outre les Actes du concile publiés par la < rSrresgesellschaft, on consultera avec fruit les ouvrages suivants : s. Merkle, fitude sur trois journaux du concile de Trente, dans Revue d’hist.eccl., t. v, l904, et t.xiii, 1912 ; Ferrandis et Bordonau, El comilio de Trenlo. Documentos de Simancas, Va'.ladolid, 1928 ; Grisar, Jacobi Lainez disputationi s / ridentinse, [nspruck, 1886 ; si.Ehses, Die letxte Berufung 'lis Trienter Konzils durch l’ius IV., Kcmpten et Munich, 1914 ;.1. Susta. Die rômische Kurie uml dus Konzil

l’un Trient unlrr l’ius I V.

2 Travaux. La parution relativement tardive des Ae hil n concile est cause du peu dé travaux sur Seripando ; jusqu'à présent l'œuvre du cardinal a été presque complètement négligée et l’on ne trouve pas d’ouvrage d’ensemble sur s.i théologie, La rédaction de cet article était déjà achevée, lorsque nous avons eu connaissance du travail du Dr Jedin : Girolamo Seripando. Sein Leben uml Denken im Geisteskampt des xvi. Jahrunderts (Cassisiacum, ii-m), Wurzbourg, 2 sol.. 1937. < lutre une étude approfondie sur la vie et la doctrine de Seripando, on y trouve une discussion Critique sur l’héritage littéraire du savant augustin et une étude sur les sources de sa vie ; un appendice de 200 p. donne le texte de plusieurs traités inédits. On ne négligera

pas non plus l’importante bibliographie donnée par l’auteur. Ce travail ne dispense pas toujours de recourir aux éludes de détail indiquées ci-dessous :

1. Sur hpéché originel et lu justification.

St. Ehses, Der Anteil 'lis Augustinergenerals Seripando an dem Trienter Dekrei won der Rechtfertigung, dans Rômische Quartalschrift,

I.. 1907, ]>. 17.") sq. ; t. xxii, 1909, p. 31 sq. ; Hefner, Die Enlstehung geschichte des Trienter Rechtfertigungsdekretes, Paderborn, 1909 ; II. Rueckert, Die Rechtfertigungslehre au/ dem tridentinischen Konzil (Arbeiten zur Kirchengeschichie,

II. 111), Bonn, l'.l2."> ;.1. Rivière, La doctrine du mérite nu concile île Trente, dans Reoue 'les si tintes religieuses, t. VII, 1 (.I27, p. 21)2 ; Kocb, Dus Trienter KonzilsdcTrcI île peCCatO

originali, dans Theologische Quartalschrift, 1913, passim ; mil, p. lui sq. ; E, Stakemeiei. Glaube und Rechtfertigung. Dos Myslerium der christlichen Rechtfertigung nus dent Glauben dargestellt næh den Verhandlungen… des Konzils non Trient. Fribourg, 1937.

2. Sur lu double justice. on consultera toujours utilement les études sur les principaux tenants de cette théorie :

Pflug, Gropper, Plghi, Contarini ; nous avons cité les art. I >a ru s ici-même ; on complétera cet te documentation par les deux travaux suivants : Huberl Jedin, Studien liber die Schriftslellertàtigkeit Albert l’iinie-. 1 Reformationsgeschichtl. Studien und Texte, n. 55), Munster, 1931 ; F. Cavallera, L' Enchiridion christianee institutionis de Jean Gropper (1638), dans Bulletin de littérature ecclésiastique (Toulouse), 1938, p. 130 sq.

3. Sur l’opinion de Seripando au sujet./< lu dernière Cènesacriflee. M. AJonso, El sacrificlo eucaristico dt la ultima Cena del Senor segun et concilio trldentino, Madrid, 1929, a compléter par un art, du P, Dudon, dans Gregorianum,

t. XI, 1930, p. fin sq. :.Sur un texte inédit. I

1. Sur lu communion sous les dent espèces. s. Frank !, Decretum tridentinum de communlone sub utraque specU. Lwow, 1937, p. 218-278 ; du même, Rôle du card. Seripando du ns lu rédaction du décret sur la communion, dans Collectanea theologica, 1938, ». 1 15-133.

.">. Seripando et l’augustinisme. - Outre le travail du Dr Henninger, une étude de E. Stakemeier dans Theologisclie Quartalschrift, t. cxvii, 1936, p. iss-2117. relative aux Influences augustlniennes sur la pensée des théologiens du concile de Trente ; du même, Der Kampfum Augustin. Augustinus umi die Augusliner au/ dem Tridentinum, Paderborn, 1 '.KIT ; H. Jedin, Agostina Moreschini und seine Apologie, Cologne, 1930, p. 137-153 ; du même, Die rômtschen Augustinerquellen zu Luthers Frùnzeit, dans ArehiDfiirReformationsgeschichte, r.128. p. 258 sq. ; J. Paquler, art. Luther, icimême, t. ix u.col.l 1 16-1335, passim ; cf. suri oui col. 1 199 sq.

.). Mercier.

    1. SERLON##


SERLON. quatrième abbé de Savigny (xir » siècle). Originaire de Vaubadon (Calvados), Serlon embrassa la vie monastique à l’abbaye bénédictine de Cerisy, d’où il passa, en 1113, à celle de Savigny ; il en devint abbé en 1 1 111. Chef d’une congrégation importante, il eut de nombreuses difficultés avec les monastères anglais de son observance et n’en vint à bout qu’en réunissant Savigny et les vingt-huit abbayes qui en dépendaient à l’ordre de Cîteaux (17 septembre 1147). Quelques semaines avant la mort de saint Bernard (1153), Serkm abdiqua et se retira à Clairvaux où il mourut saintement le 10 septembre 1158.

Serlon a composé un certain nombre de serinons dont trente-quatre seulement nous sont parvenus ; encore ne sont-ils pas tous complets. On en connaît trois collections, un tns. de Clairvaux conservé à la bibliothèque de Troves. n. 227 (toi. 117 v°-132 v"). un mj, d’Ourscamp, Troyes, n. 1771, et un recueil de provenance indéterminée, Biblioth. nat., lat. 2681 A (fol. 108 r°-196 v°). Vingt-neuf pièces ont été reproduites par Tissier au t. vi de sa Bibliotheea veterum Patrum Cisterciensis ordinis, Bonnefont, 1664, p. 107130, d’après le ms. d’Ourscamp ; dom Wilmart a publié un autre sermon d’après le ms. de Clairvaux, lici’iie Mabillon, t. xtt, 1922, p. 3l>-38 ; cpiatre pièces sont encore inédites. On attribue à Serlon une Expositio orationis dominica dont plusieurs mss donnent le texte, ainsi biblioth. Sainte-Geneviève, n. 1422, fol. 1 sq. ; Kvreux, n. 41, fol. 70 r°-75 v° ; ce traité doit èlre regardé comme l'œuvre d’un autre Serlon, l’Anglais Serlon de Wilton, abbé cistercien de l’Aumône.

La plupart des sermons de Serlon ont été composés pour un auditoire monastique ; on y sent l’influence très nette de l’abbé de Clairvaux. L'Écriture sainte fournit la matière à des développements intéressants ; malheureusement le symbolisme de Serlon déconcerte quelquefois. On lira cependant avec intérêt et profit ces petits discours où l’on trouve, comme l’a 1res bien nolé dom Wilmart, une « image discrète de la piété que les enseignements de saint Bernard ont fait éclore ».

Ilisl. litlcr. de lu France, t.xii, 1763, p. 521-323 ; L. d’Achery, Spicilegium, 1. n lin-l’ol.), 1723, p. f>7f> ; Ualliu christiana nova, t. xi, 1759, col. 544-546 ; Oudin, Commentartus de scrtptortius l.-l.-. si » anitjuts, t. ii, Leipzig, 1722 col. 1426-1427 ; Visch, Bibliotheea scriptorum ordinis cisterciensis, 1649, p. 268 ; Kllics Du Pin, Biblioth. tics auteurs ectics.. vir s.. t. ii, 1699, p. 618 ; Janauschek, Originum cisterciensium, t. 1, p. 05-96 et 119 ; Hermant, Histoire du

diocèse de BaueUX, t'.aen, 170.'). p. 189 sq. ; l-'leury. Hist.

ecclés., t. iv, Paris, isi i, p. 585 ; Dom Guilloreau, Les fondations anglaises de l’abbaye de Savigny, dans Reoue Mabillon,

t. V, 1909, p. 32l-33."> ; du même, Le démêlé entre Serlon abbé

de Savigny et Pierre d’York (1147-1150), Évreux, 1916 ; (dironicon Savigniacense, dans Baluze, Miseellanea, t. i,

p. 327 ; t. ii, p. 311.

.1. Milieu n.

    1. SERMENT##


SERMENT. I. Définition. II. Le serment

esi il un acte religieux mi profane ? (col. 1942). 111. I pèces (col. 1943). IV. Conditions requises pour qu’un serment soit valide (col. 1913). V. Est il licite de jurer (col. 1945)7 NiLe serment promissoire (col. 1951).

I. Définition. Dans là pratique courante de la vie. lorsque les hommes veulent confirmer la vérité

de rc qu’ils avancent, ils uni recours a des témoins.