promovendis ad dignitates ;.lus eanonicum. De tous ces derniers ouvrages inédits il fait mention dans une lettre envoyée au général de l’ordre le in novembre I71n, ainsi que de quelques livres de dévotion et d’un recueil de serinons, d’un rituel et d’un cérémonial.
V. Greiderer, Germania franciscana, t. i, [nspruck, 1777, l>. 765, n. 326 ;.1.-1 1. Sbaralea-E. Kinaldi, Scriptores triant ordinum S. Francisct continuali, dans.l.-ll. Sbaralea, Supplementum ad scriptores ord. min., 2° éd., t. iii, Rome, 1936, i>. 301-302 ; i). Sparacio, Frammenti bio-bibliograflci di seriltori eu autorl minori conventucdi dagli ultinti anni del 600 „l 1930, Vssise, 1931, p. 172-173, et dans Miscellanea francescana, t., 1930, ». 58-59 ; J. Vbate, Séries episcoporum ex ordine /r. min. conuenlucdiuni assumptorum ub on. / ; // ad an. 1930, ibid., t. xxxi, 1931, ». 166 ; II. Ilurtei, Nomenclator, 3 « éd., t. iv, col. 647-648.
A. Teetært.
- SCHOPP Gaspard##
SCHOPP Gaspard, érndit allemand plus connu
sous la forme latinisée de son nom SciOPPIUS (15761649). Il naquit à Neumarck (Haut-Palatinat) le’il mai 1576, et lit ses études avec un très grand succès
à Amberg, Heidelberg, Altdorf et Ingolstadt, où il.se
fit remarquer par son application extraordinaire au
travail, sa mémoire prodigieuse, l’étendue de son
savoir et aussi, il faut le dire, son caractère détestable.
Dés l’âge de dix-sept ans, il lit paraître un recueil de
vers latins, bientôt suivi d’ouvrages de critique. Au
cours d’un voyage qu’il fit en Italie, en 1598-1599,
Scbopp se convertit au catholicisme ; Clément VIII se
l’attacha et Paul V lui confia diverses missions ; c’est
ainsi qu’il fut envoyé comme observateur à la diète de
Ratisbonne de 1008 où il se distingua par son intempérance
verbale, ce qui lui valut d’être disgracié par le
pape. Scbopp se mit alors à voyager ; on le trouve en
1009 en Allemagne, en 1612, en France, puis en 1017.
en Italie ; il se fixa à Milan en 1 < "> 1 <S. Ces voyages n’cnipêcbaienl
pas Scbopp d’écrire et de publier ouvrage sur
ouvrage ; en la seule année 1608, il livrait une’instable
d’écrits à l’impression ; huit ans plus tard on estimait
qu’il avait déjà publié quatre-vingt dix ouvrages
environ. A côté d’écrits estimables, œuvres de tbéolo
gie, de philologie OU de critique, on rencontre un grand
nombre de pamphlets dirigés contre divers contemporains,
depuis Joseph Scaliger et Casaubon jusqu’à
Henri IV et Jacques [’d’Angleterre. Scbopp n’épar
gnail personne, pas même ses protecteurs dès qu’ils ne
lui étaient plus utiles ; les jésuites qui avaient été ses bienfaiteurs et ses amis saint Robert Bellarmin faisait grand cas de lui apprirent à leurs dépens a le connaître tel qu’il était ; s’étant imaginé que les jésuites avaient fait rejeter une requête de pension qu’il avait présentée à la diète de— Ratisbonne de 1630, Schopp
tourna contre eux sa manie de dénigrer et de salir ; une trentaine d’opuscules se succédèrent, dont les titres
disent bien ce qu’ils renferment : Flagellum jesuiticum ; Anatomia Societalis.lesu ; Mysteria Patrum ; Jesuiia exenteralus ; Relatio ad reges et principes de stratagemalis el sophismatis politicis s..I. ad monarchiam orbis terrarum sibi confleiendam ; etc. Ce type achevé des
polémi tes intempérants de la Renaissance se retira a
Padoue en 1635, universellement honni, el ymourut le
19 novembre 1649.
Il est difficile d’établir une liste exacte des écrits de Scbopp ; Xicéron. Mémoires pour servir à l’histoire des hommes illustres, i. xxx. p. 165 230, donne une liste de nu ouvrages établie d’après des données fournies par Scbopp lui même, mais celle liste est Incomplète cl Inexacte ; Schopp a écrit sous de nombreux pseu donymes on en connaît actuellement une vingtaine
cl a attribué lui même à « l’a ni res des ouvrages dont
il n’osait pas assi r la paternité ; de plus, toutes ses
œuvres n’onl pas été imprimées et Nicéron a omis de signaler les manuscrits ; il semble qu’on puisse lui attribuer 125 a 135 ouvrages environ. Nous donnerons
ici seulement les titres de ceux qui justifient la place donnée à Scbopp dans ce Dictionnaire.
l. Nota in Tcrtulliani Apologeticum et librum adversus Judivos, dans l’édition de Tertullien de l-’.-J. Franequère, 1597. In-fol. — 2. Pro auctorilate Eeclesiie in decidendis ftdei controversiis libellus, Rome et Ingolstadt, 1598, in-8°. — 3. Epistola de veritale interprelationis et sententiæ catholieiv in ambiguis scrtplurarunt lacis et controversis ftdei capitibus ad baronem quemdenn Germunum prescripta, el nunc in lucem ab ipso (inclure édita ; cum consideralionibus aliquot de pseudoprophetis nostri temporis, Rome, 1599, in-8°. — 1. Epistola Casparis Schoppii de variis ftdei e<dholicie dogmalibus ad quemdam in Germania jurisprudentise doctorem et professorem (Conrad Rittershuys, 15001613), Ingolstadt, 1599. 5. S. I). S. démentis
P. Y I II huila indictionis S. Jubilai et annotationes in eanidem. Ilemque epistola parssnetica ad Theophilum Richium, Munich, 1601, in— 1°. Notes sur les indulgences et réponse aux objections protestantes à ce sujet. — (i. ApologetiCUS adversus.Egidium Hunnium pro gemino de induh/enliis libro R. eard. Bellarmini, in quo prwler doclrinam indulgentiarum… de vitiis quoque et abusibus Cariée romamv dispulatur, Munich, 1601 ; réponse à l’écrit de Gilles Ilunnius, 1550-1003. De indulgenliis et jubilœo romani pontiftcis tractatus oppositus rancidis mercibus papas, qtms Bellarminus orbi christiano commendare non erubuit, Francfort, 1001, in-8°. L’ouvrage de Schopp fut attaqué dans l’écrit suivant : Erederici Balduini examen Apologetici, quem Caspar Schoppius apostata pro libris de indulgentiis Raberti Bellarmini adversus.luI. Hunnium opposait, Wittenberg, 1003 ( ?), in-8°. — 7. Epistola ad eard. liaronium de edilionc Annalium ecclesiasticorum deque sua ad catholicos migratione, Home, 1601. Schopp attribue sa conversion à la lecture des Annales de Baronius. s. Casparis Scioppii de anti-Christo ad quemdam Germanise principem protestantem scripta ; accesserunt ejusdem de Pétri primatu, adoratione Summi Ponliftcis, etc., Ingolstadt. 1605, ln-4°, 9. Syntagma de ciillu et honore. Home, 1000, in-S". Traité sur le culte des saints. 10. Amulclum adversus Satanse fascinum : hoc est ratio qua ciijuscumque religionis homines de religionis controversiis, sine soli secam inquisilurt, sive cum aliis collocuturi, se prseparare debeant, ab ipso Spiritu Sancto in sacris Litteris prsemonstrata, Reinsberg, 1608, in— 1°. il. Deftnitio hominis lutherani ex ipsius Lutheri libris confecta, Ingolstadt, 1608, in-1°. 12. Lutheri anticalt’inismus. sive verba Lutheri ex variis rjus libris congesta, quibus suos lutheranos mortel ut cum calvinistis, hominibus perftdis ac sediliosis, nihil commune habeant, ac potins cum catholicis conjungantur, Ratisbonne, L608, in c. L’original est en allemand, nous donnons le titre en latin tel que Schopp lui-même l’a traduit dans un catalogue de ses œuvres. —13. Humiliatio protestantium, qua hssretici superbits convincuntur et quant humilitalem exhibere eis necesse sit, docentur, Graz, 1009, in 1°. en allemand. 14. Excrcilalio proleslan Hum, (put lutherani principes periculosx securilatis cl négligent ise in religionis negotio convincuntur, Graz, 1609, in I". — 15. Examen spirilus Lutheri. quo portentos ; c. incredibiles, exsecrabiles et ab omni sœculo inaudites Lutheri upiniones ex libris ejus projeruntur, (iraL, 1609, in I". en allemand. 10. (iralulalio ail
hsereticos Auslriæ ordines, cum secte suie libertatem Régi Mathia extorsissent : qua prias ex Lutheri. Calvini ac similium concessione probatur, ex isto novo Evangelio ingentem morum corruptelam ac reipublicm
ruinant nasci, <leinde ex sacris tilleris. Aui/ustanam
confessionem, non pastoris, sed alieni vocem esse oslenditur, Ingolstadt, 1610, in I". en allemand. 17. Casparis Scioppii Ecclesiasticus auctorilati Ser.
