Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 14.2.djvu/543

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STEENOVEN (CORNEILLE)

STENGEL (GEORGES)

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F.glisc n’a rien fait de contraire à l’esprit et a la discipline' des canons en se donnant un archevêque titulaire, Leyde, 1725, in-4° ; Manifeste de l’archevêque d’Utrechi et du chapitre catholique romain de la même Église, au sujet de la conduite de Rome par rapport à l'Église d’Utrechi, s. 1. n. d., in i°.

Corneille Paul lloynck van Papendrecht, llistoria Ecclesiæ Ultrajectinæ, Malines, 172~>, ln-fol., p. 75-81 et 346-359 ; Nécrologe des plus célèbres défenseurs et confesseurs de la vérité du XVIIIe siècle, s. 1., 17(10, in-12, p. 93 ; Dupurc de Bellegarde, Histoire abrégée de l'Église métropolitaine d’Utrecht, Utrecht, 1852, in-S", ». 315-333 ; VU de an Espen, Louvain, 1767, in-8°, p. 667-718.

J. Carreyre.

    1. STEININGER Paterne##


STEININGER Paterne, frère mineur allemand. - - Né à /cil en 1732, il entra dans l’ordre à Bamberg, où il passa la majeure partie de sa vie. Il mourut à Forchbeim en 1799. On a de lui une Theologia moralis, Augsbourg, 1788-1790, G vol.

P. Minges, GeSchichte der Franziskaner in Bagem, Munich, 1896, ]). 226.

A. Teetært. STEINSITS Antoine, frère mineur hongrois du xviiie siècle, inconnu à L. Wadding et à J.-H. Sbaralea, qui, d’après H. Hurter, aurait composé une Panoplia dogmatica adversus protestantes, Gyor (Raab), 1745, in-4°, et des Casus varii juxta principia juris canonici breviter resoluti, Augsbourg, 1759, in-4°.

H. Ilurter, Nomenclator, 3e éd., t. iv, col. 1375.

A. Teetært.

    1. STELLA Michel##


STELLA Michel, frère mineur conventuel italien (xvii c s.). — Originaire de Venise, il y régit pendant de nombreuses années IcSIudiam de son ordre et, entre autres charges, exerça celle de commissaire général de sa province de Venise. Il mourut dans sa ville natale le 2 août 1652. Il a publié les ouvrages suivants : De tribus excellentissimis humanitati nostræ a muni fico Domino collatis dignitatibus in unione ejus ad Verbum divinum dispulalio theologica, Venise, 1614, in-4° ; In sacram scholasticam theologiam operosa præfatio, ubi de origine, nominibus, professoribus etc. ejusdem agitur, Venise, 1614, in-4° ; De prwstantia sacerdolis et sacerdolii evangelici, Venise, 1621. Il laissa inédits les ouvrages suivants : De innocenlia et sanctitate Christi, 2 vol. in-fol., pour lesquels il avait obtenu l’imprimatur du général de l’ordre le 27 avril 1611 ; Expositio salututionis evangclicæ, 5 vol. in-8°, en italien ; De ineffabili conceplione pueri Jesu, 2 vol. in-fol. ; De augustissimo incarnationis myslerio disputationes, in-fol. ; De merito animæ Christi in ordine ad se, ad angelos et ad homines, 3 vol. in-fol. ; De merito bonorum operum, in-fol. ; Traclalus de somniis corumque causis et significationibus, in-8° ; De sensu Ecclesiiv, quando oral in o/Jerlorio missæ defunctoruin, in-8° ; De sufjragiis animarum purgatorii, in-8° ; Orationes de libero arbitrio, funèbres, in tandem S. Antonii, religionis, nativitatis J. C, etc., in-4° ; Traclalus in quo demonstratur fabulosam esse narrationem de anima Trajani imperatoris liberata ab inferno. D’après J.-I’h. Tomasini, liibliothecie Venetse manuscripta publicæ et privâtes, LTdine, 1650, p. 108 ; J. Franchini, Bibliosofia r memorie letterarie di srrillori francescuni conventuali, che hanno scrilto dopo l’unno LîA'-ï sino al /'<.'L.', Modène, 169.1, n. 274, et B. Theulus, Triumphus seraphicus, Vellctri, 1655, tous ces ouvrages avec plusieurs autres écrits scolastiques, rédigés en latin, et un certain nombre de traités ascétiques, composés en italien, étaient conservés dans la bibliothèque de la maison des conventuels à Venise.

J.-H, Sbaralea, Suppletnentiun ad scrii>tores ord. min., 2° éd., t. ii, Rome, 1921, p. 259 ; II. Hurter, Nomenclator, 3° éd., t. iii, col. 945 ; les ouvrages dtéa ci-dessus.

A. Teetært.

    1. STELLART Prosper##


STELLART Prosper, ermite de Saint-Augustin, né à Tournai vers 1588, professeur de théologie a Bruxelles en 1511, prieur des couvents de son ordre à Tournai en 1617 et à Douai en 1622-1625, puis visiteur de la province de Germanie inférieure ; mort à Gaète le 10 août 1626.

l’itiNciPAi’X écrits : Augustinotnachia, id est pro S. Augustino et augustinianis vindicte tutelares in libros II disserhdionum discrète, Lyon, 1613, 2 vol. in-8°, ouvrage mis à l’Index le 26 juillet 1622 ; Sucleus historiens régulée magni p(dris Augustini ad servos Dei omnibus historiw monastiese tum veteris tuin novrn sludiosis ulilissimus. Tournai, 1618, in-8° ; Douai, 1630 ; Fundamina et regulx omnium ordinum monasticorum et mililarium, etc., Douai, 1626, in-4° ; De coronis et lonsuris paganorum, judœorum, christianorum…, DoiiM, 1625, in-8° ; Annales monastici libris XV 1 1 distincti, Douai, 1626, in-4°.

Biographie nationale de Belgique, t. XXIII, 1921-1921, col. 772-774 ; Foppens, Uibliotheca belgica, t. II, p. loi'.) ; Paquot, Mémoires (éd. in-fol.), t. ii, p. 161 ; Moréri, Uictionnaire historique, éd. de 1759, t. ix, col. 569 ; Reusch, Der Index der verbotenen Bûcher, t. ii, Bonn, 1888, p. 261 ; Hurter, Nomenclator, 3e éd., t. iii, col. 837 ; Schulte, Geschichte der Quellen des c<mon. Bechts, t. iii, p. 702.

j. Mercier.

    1. STENGEL Georges##


STENGEL Georges, jésuite allemand (15851651). — Né à Augsbourg, il entra en 1001 au noviciat de Landsberg, enseigna quelque temps la philosophie à Dillingen, puis fut professeur de théologie à l’université d’Ingoktadt de 1618 à 1629. A partir de 1629 il se consacre davantage au ministère direct des âmes, tout en étant préfet des études de ses jeunes confrères à Ingolstadt et à Munich, et un moment recteur à Dillingen, tâches qui ne l’empêchent pas de déployer une activité littéraire considérable. Il meurt à Ingolstadt âgé de soixante-six ans.

Ses premières œuvres avaient été, comme c'était souvent le cas alors, des pièces de circonstance : poésies en l’honneur des princes qui rendent visite aux jésuites ou qu’on fête à l’université, écrits polémiques aussi — et dans le style de l'époque — contre prédicants, apostats ou ennemis des jésuites (détail dans Sommervogel). lui fait d'écrits scolaires, sans parler des thèses de faculté, il y a lieu de citer un Libellus de bono et malo sijllogismo, Munich, 1618, qui eut plusieurs éditions. Les cours du professeur de théologie sont restés inédits ; cependant plusieurs dissertations académiques sur les anges lui fournirent la matière de quatre opuscules théologiques publiés à part ; cf. Sommervogel, Bibl, de la Comp. de Jésus, n. 39 sq.

Le plus important de la production du P. Slengcl consiste en ouvrages d'édification et en publications de théologie populaire, si on peut appeler populaire une œuvre présentée en latin. C’est pourtant le terme qui lui convient le mieux ; et d’ailleurs une partie en a été de fail traduite en allemand par d’autres jésuites.

Dans la première catégorie se placent des opuscules destinés aux congrégations de la Sainte-Vierge et des sortes d’encyclopédies édifiantes et curieuses où l'érudition, d’ordinaire peu contrôlée, sert de prétexte à des leçons morales : ainsi, à propos du Labyrinthe d’Egypte qui est une Image du monde, plusieurs séries de Considérations sur les beautés du monde (Labyrinthi laudes). les dangers du monde { Labgrinihi fraudes), le patronage des saints (Labtjrinthi duces) ; ou encore

les Ova paschaiia, cent gravures allégoriques accompagnées de longs commentaires, où Ton trouve tout ce qu’on veut, et spécialement toute la doctrine chrétienne, à propos des œuf s ; enfin des collections du genre des Exempta per Quudragesimam narrata.