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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 2.2.djvu/552

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    1. CHRÊME SAINT##


CHRÊME SAINT, — CHRÉTIENS

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Rome, 1825, t. iii, p. 575 i I i autel, la

m, i-, i airain, t< ti immédiab m< ni réservi i pai

l’onction sainte au culte de Jéhovah, étaient oints de l’huile parfum IL, 9-11. Lev., viii, 2, 10-12.

Dans la liturgie chn tienne, le chrême fut employé di a , i ms la i érémonie du baptême, poui

labénédi iu baptismale et pour l’onction I

su, - la l te du nouveau baptisé, voir Baptême, col. 215 ; dans I administration du sûrement do confirmation, pour le front du confirmé, voir Confirmation ; pour l’onction de la tête et des mains prescrite à l’ordination des i oir Ordination ; pour la consécration des

es, des autels, de la patène et du calice et pour la

die i des floches. L’evéque de Lyon Leidrade four nit l’explication mystique de ces usages. Non salin » aitare, veruni elia n oninia vasa oleo contecrantw, i/uia lia menibra Ecclesite per chrisma christiani effir ciuntur. De tancto baptismo, 7. P. L., t. xoix, col. 8f13. Les conciles et le pouvoir civil ont maintes fois rappelé, en édictant des peines sévères contre les transgresseurs, que le saint chrême ne pouvait servir qu’à ces usages liturgiques et qu’il fallait éviter de le donner aux malades en guise de remède ou pour détourner les maléfices. Baluze, Capitularia regum Francorum, i, 17, Paris, 1780, col. 504 ; can. 10 du concile de Rouen, en I072, Mansi, t. xx, col. 37. Un autre abus consistait à boire le saint chrême, lorsqu’on était sous le coup d’un.’poursuite judiciaire, ou à se frotter le corps avec l’huile chrismale. La superstition populaire imaginait que cette pratique, fortement enracinée dan9 les mœurs, avait le magique pouvoir de soustraire l’accusé à l’action de la justice. Baluze, Capitularia, il, 10, col. 471 ; c. xxvii du concile de Mayence, en 813, Mansi, t. xiv, col. 72. A la fin du XIe siècle, cet usage n’était pas encore entièrement aboli, bien que les prêtres coupables d’avoir livré l’huile chrismale dans ce but criminel fussent condamnés à avoir la main coupée. Dans le recueil de Burchard de Worms, on voit que l’un des articles sur lesquels le confesseur avait à interroger les pénitents était celui-ci : Avez-vous bu le chrême pour vous soustraire au jugement de Dieu ? Bibisti chrisma ad subvertendum Dei judiciumf Decretum, xix, 5, P.L.> t. cxl, col. 973.

Pseudo-Denys, Ecclesiastica hierarchia, IV, 4, P. G., t. iii, col. 472-498 ; Isidore de SéviUe, De officiis ecclesiasticis, il, 26, P. L., t. LXXXIII, col. 823 ; Rupert, De divinis of/iciis, v, 16, P. L., t. ci.xx, col. 139-142 ; Honorius d’Autan, Gemma anima", iii, 80, P. h., t. ci.xxii, col. 663 sq. ; Hugues de Saint-Victor, De sacramentis, II, 15. P. L., t. clxxvi. col. 577 : Arnaud de Ronneval, De cardinalibus operibus Christi, 8, P. L., t.n.xxxix, col. 1653-1656 ; S. Thomas, Sum. Iheul., III", q. i.xxii, a. 2 ; S. Bonaventure, In IV Sent., t. IV, dist. VII, a. l, q. n : Breviloquium, vi. 8, Quaracchi, t. iv, col. 107 sq. ; t. v, col. 272 sq. ; Suarez.De sacramenio conflrmationie, disp. XXXIII, sect. i.n. Paris, 1866, t. xx. p. 632-645 ; Scacchus, Saororum elseochrismaton myrothecium, Rome, 1625, t. m. p. 575-578 : G ar, Euchologium sive rituale Grsscorum, Paris. 1647. p. ois Beyor, Tra tutus de sacramento confirmationis, Anvers, Il 58, p.49sq. ; Arcudius, De concoi dia Ecrit s a ocddentalis et orientons in se ; tem sacramentorum administrations, Paris, 10.72, p. 70-82 ; Jacques de Sainte-Beuve, Tractatua de sacramento conflrmationie et unctionis extrême, Paris, 1080. p. 100-150 ; Morin, Opéra poslhuma, Paris, 1703, p. 100-150 ; Raillet, Histoire des /êtes mobiles, Paris, 1707, p. 484-440 ; Vitasse, Tractant

  • de eonftrmatione ; part. I. q. iii, 3, a. 3, dans le Cursus

théologiens de Mlgne, i..wi-xxii. col. 851-880 ; Bingbam, gines sive antiquitates eccletiasticee, Huile. 1727, t. iv, p. 302 ; Oral, Dissertatio de chrismale confectorio, Milan, Assémanl, Codex litwgicus Ecclestss universel, Rome, I7v>, p. 100-150 ; Weltz, Dus Sacrante » ! der Pirmung, Brestau, 1847 ; Denzinger. RitUê Uru’)it<iliunt ceci’siarnm. Wunbourg, 1803’, t. i. p. 5449 ; Nepefhy, Die Pirmung, Ratiabonne, 1869, 58 ; Janssens, La confirmation, Lille, 1888, p. 100-120 ; Helmbu Die heillgs Flrm ixt ibourg, 1889, p. B8-107 ; S

uiayr, Dis Lehre von den eaoramenten und der Kirchenach i * Dlonysius, dans Zeiltehrift / « » kalliolitche Théologie,


.

P. Bernard.

    1. CHRÉTIENS CHRISTIANS##


1. CHRÉTIENS CHRISTIANS.

, n r laise fondée par Alexandre Campbell, d’où le nom « le campbellitesoubaptislet can) I

secte. Campbell naquit en 17-- comté d’Antrim

Irlande), d’une famille écossaise ; il mourut en 1806 II descendait par sa mère de huguenots fram ii c. Kn 18 partit pour aller rejoindre son père aux États-Unis. Mais le x.iic-eau avant fait naufrage sur les c.ju-s de l’Ec le départ fut ajourné. Comme Campbell avait, pendant le naufrage, fait vœu de se con-acrerau ministère évangélique, il se rendit à Glasgow pour y étudier la tbi gie et surtout l’histoire ecclésiastique. En 1809 il alla rejoindre son père en Amérique, après ?.-de

la secte des anti-burghers, dont il avait été minil Son père créa un mouvement qui tendait à suppr toutes divisions entre chrétiens. A. Campbell fut adjoint à cette œuvre, pour laquelle on avait constitué uni ci. to : Christian Association of Washington. En 1810, cette société publia une déclaration ou elle affirmait que son but était de faire disparaître tous les ri T doctrines qui séparaient les chrétiens, pour effectuer une communion se distinguant par la soumission aux Écritures, par la foi et l’obéissance a.lésus-Christ. A cette fin on fonda l’Église de Brush Hun. A. Campbell obtint la permission d’y prêcher, et y fut ordonné en 1813. Comme condition à l’union des diverses fraction’, il demanda avec ses partisans la suppression de tout nomination autre que le nom primitif de disciples du Christ ou chrétiens ; comme règle unique, il proposait la foi et la discipline, la Bible et spécialement le Nouveau Testament ; pour les usages, le retour pur et simple aux coutumes primitives.

Ce retour aux anciens usages impliquait tout B Tellement l’administration du baptême par immersion. Aussi Campbell se fit-il rebaptiser suivant cette forme, avec son père, sa mère, sa femme, et trois de ses partisans ; ils s’adjoignirent en même temps à la Hed> Bajytist Association, mais en stipulant qu’ils continueraient à ne croire et à n’enseigner que ce qu’ils trouveraient dans la Bible. En 1817. A. Campbell ne comptait qu’environ 150 adhérents. En 1823, il commenta la publication d’un journal mensuel, le Christian Ba, qu’il remplaça en 1830 par le Millenial Harbinger, qu’il rédigea jusqu’en 1863. Sa secte finit enfin par se séparer des baptistes purs. Voila pourquoi, en 1830. les campbellites constituèrent une Église distincte, qui. à cause de l’habileté de son directeur et la simplicité de son principe, prit un prodigieux développement. Il les rapports de 1880, voici quelle était à ce moment la situation de la secte : en Amérique, 51*2Ul6membrt qui suppose plus de 2000000 d’adhérents. Dans chacune de ces dernières années, l’augmentation avait été de 40000 membres.."> 17"> lieux de culte étaient desserv.3787 ministres, lians les colonies anglaises de l’Amérique, 5000 membres, dans la Grande-Bretagneetl’Irlande, I, dans l’Australie et la Nouvelle-Zélande. 3000. La secte a des missions en Angleterre, Irlande, Erance, Danemark, Norvège. Turquie. Elle a deux unix t : et v i n jj ; t collèges ; douze journaux hebdomad il i, sis mensuels, un trimestriel ; huit magazines hebdomadaires pour les écoles du dimanche, quatre mensuels. Pour son organisation intérieure, elle a adopté I congrégationaliste ; elle célèbre la cène tous les dit ches et administre le baptême par immersion. Le pria cipal ouvrage d’A. Campbell est le Christian sysleni.

Robert Richardson, Uemoirs of Alc.ranicr Camp be ll em-Ing .i iicic of origin, progress, and ; rineiptss of thé jiuus reformation Which lie adrocated, 2 in-8°, 1