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CAMALDULES
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Monte Corona eu ! '">- 1 huit monastères on ermita Massiaco, Gubbio, Monte Coneco près d’Ancone, Monte Giovre di Fano, Saint-Benoil de Bologne et i rascati.dans 1rs anciens i tata pontificaux ; Rua prèa de Padone, Vicenze, Saint Bernard de Brescia, SaintrClément de Venise ; s. uni G le Vi rone i i l’Assomption de Coni gliano dans l l tal de Venise : l’Incoronata, Saint Sauveur délia Veduta, Noie, délia rorre di Greco, Vico Equeuse, Saint Avocate.dans l’ancien royaume de Naples. Cette congrégation se i pandit en Autriche, où elle eul une m à Vienne ; elle en eut deux en Allemagne et six en Polo Le supérieur général et les visiteurs résidaient à Monte Corona. Elle subsiste encore, malgré les pertes que lui ont fait subir les guerres et les persécutions. L’ermitage de Fraseati est le plus connu d’Italie. La Pologne a pu conserver les deux maisons de Biélanj mon » argentin au diocèse de Cracovie, et un autre Biélany (nions regius), dans la Pologne russe. Pendant les années qui précédèrent et suivirent le commencement du svue siècle les camaldules se développèrent beaucoup en Italie et par de la les Alpes. Un ermite de Camaldoli, qui mourut comme un saint en 1612, travailla de toutes ses forces à la diffusion de l’ordre. Avec la protection de CharlesEmmanuel de Savoie et le concours de l’archevêque de Turin, il fonda prés de cette ville un monastère (1601). Cette fondation fut suivie de plusieurs autres. Elles formèrent, sous le vocable du Saint-Sauveur, une congrégation distincte, que l’on essaya vainement d’unir à celle de Monte Corona. Un essai de fondation en Espagne ne put aboutir. L’ordre fut plus heureux en France.
Le l'ère Boniface Antoine de Lon, qui appartenait à la congrégation de Turin, fonda l’ermitage de NotreDame de Sapet, au diocèse de Vienne, et de Notre-Damede-Consolation à Bothéon, diocèse de Lyon. Ces fondations ne purent se maintenir faute de ressources. Celle
de Nutre-D ; des Anges en Provence eut le même sort.
L’ermitage du Val-Jésus, fondé en 1633 dans le Forez, fut suffisamment doté et se maintint. Le monastère de Gros-Bois, diocèse de Paris, fut établi en 1642, par le prince Charles de Valois. Catherine le Voyer fonda celui de la Flotte (1644) dans le Vendomois ; quinze ans plus tard (1659), il se lit dans la même région, à la Gavolerie, une autre fondation. Celle de Rogat, au comte de Rieux, en Bretagne, fut faite en 167 't. L’abbaye de l’IleChauvet, au diocèse de Linon, fut donnéeaux camaldules. cette même année. Ces quelques maisons passèrent assez inaperçues. Louis XIII, qui avait autorisé l'établissement de l’ordre dans son royaume (1634), obtint d’Urbain VIII que leurs ermitages formassent une congrégation distincte, sous le vocable de Notre-Dame-de-Consolation ; elle se gouvernait conformément aux constitutions de la congrégation de.Monte Corona. Les camaldules traînais tombèrent dans le jansénisme.
111. RÈGLE ii CONSTITUTIONS. — Les camaldules suivent la règle de saint Benoît. Les prescriptions, ajoutées par saint Romuald pour augmenter l’austérité de ses pratiques et pour l’adapter aux besoins de la vie des anachorètes, ne furent point écrites. Les monastères où les religieux menaient la vie cénobitique ne s'éloignaient du type bénédictin que par des usages et des règlements accidentels, tels que la couleur blanche du costume. Les observances et l’organisation des monastères en congrégation rappellent ce qui se passait dans bs monastères fervents. Les ermitages offraient un aspect spécial, tout différent de la chartreuse. Chaque religieux avait une cellule isolée, Bans cloître pour faciliter les , nunications. Une église occupait le centre de la solitude ; les ermites s’j rendaient île jour et de nuit pour
léchant de l’office. Le terrain occupé par les cellules et les jardins était soumis à une clôture rigoureuse.
Certainermites s’interdisaient de sortir de leur -cellule pendant un temps plus ou moins long. C'étaient les reclus. H 5 avait & proximité du désert un hospice ou
monastère, où l’on menait la vie cénobitique. Le service i, i di - maisons et des d< km - a
lats ou conven ! - i camaldules pratiquaient une abstinence. L m régime était n somme fort austère, lia pouvaient, n* me les rmites, se livrer a l étude cer un minisu re actif, on ' M 're
était i ' r, jU SUD<
pétuel assisté de risiteurs. L - chapitres généraux se réunissaient tantôt dans un n tantôt dans un
antre. Leurs décisions avaient force de I gâtions réformées abolirent la perp< tuile d.-s cha ? Le B. Rodolphe, quatrième prieur de Camaldoli (1 1106), fut le premier qui Axa par écrit les observances traditionnelles. Mittarelli les a pul ce titre :
H. Rodulphi priori* IV camaldulentit "es,
dans les Annalei camaldulerues, t. iii, p. 512-551. Elles se composent de 51 chapitres et présentent un mélange curieux de règlements précis et de considérât !) ». La rigueur primitive j est tempérée par des adoucissem Elles furent promulguées en 110-2. Rodolphe introduisit encore de nouveaux adoucissements avant de mourir. Ses successeurs crurent nécessaire de tempérer par une discrétion de plus en plus condescendante les pratiqua trop austères des disciples immédiate de saint Romuald. On le voit en lisant les Constitution », promulguées par le prieur Placide en 1188. 16 « '., t. IV, p. 127-129, celles du B. Martin 111 [1249), qui ont pour titre : Consuetudo eremitarum S. Mathite c/e Muriano. Ibid., t. iv, p 384. Ce dernier texte n'était qu’un essai. Le prieur Martin le compléta et lui donna une tonne définitive en 1253. Les Constitutiones caknadula i » demoribus traitent en trois livres des obligations de l’organisation des monastères et du fonctionnement de la congrégation. Elles figurent en tête du G camàldulensù, inséré par Mittarelli au t. vi de ses.4 » » nales. On v trouve à la suite le Petua ordo divinorum officiornm du même Martin III, rédigé la même année (1253), t. vi, appendix, p. 66-203, qui donne un ex ; complet de la liturgie camaldule ; Conatitutio Dontini Octaviani cardinalis, promulguée au chapitre général d’Arezzo de 1271, ibid., p. 202-218 ; Constitut Gerardi prions camaldulenti » de 1278. p - Conttitutionescamaldulenses anni 1279 seu liber quartusde moribus, p. 210-255 ; les Constitutions du m tère de Cortone en 1307 et de plusieurs autres mais p. 256-272 ; les Constitutions du prieur Bonaventure (1328), formant le Y livre des Constitutions de moi p. -27-2--287 ; toute une série de décisions des chapitres généraux de l’ordre, p. 287-335. Ce sont les monuments de la discipline religieuse observée dans les monastères de l’ordre, avant la formation des congrégations.
Les congrégations eurent leurs constitutions spéciales. qui déterminaient leur organisation et l’observance monastique. Celles de la congrégation du Saint-Hermitage furent approuvées par Clément X en 1670 et publiées sous ce titre : Constitution del Scuro-Heremo , /, Camaldoli (1671). Celles de la congrégation de SaintMichel de Muriano furent imprimées aussitét après leur approbation par le pape Léon : Reformatio camaldulensis ordinis eum gratiis et privilégia a Leone X P. M. nuperrime concessis, s. I. n. d. [1513]. Celles de Monte Corona parurent à Florence : Regola délia vite Hca data dal />'. Romualdi, 1575, et celles de la congrégation française de Notre-Dame-de-Consolation à Pi Forma vivendi aereniiloram ordinis camaldulensis, Paris, 1671.
IV. S mm s El ÉCRIVAINS.
I es camaldules ont fourni à l'Église UD grand nombre de pieux penoniM| d'écrivains. — l « Sainta. - Us comptent comme l’un des leurs saint Bruno, l’apôtre de la Prusse, disciple de saint Romuald, bien qu’il soi ! mort avant la fondation de l’ermitage de Camaldoli. Ce saint, à qui l’on doit une vie de saint Adalbert de Prague, souffrit le martyre en