CAMA.TÉROS
CAMERONIENS
1434
par son savoir : à-T, ç tyjv aoçfav oùx i- : / ; / :. Son sMe .î de l’élégance et de la souplesse ; mais la lutte où il s’est engap ai ni a (ait baisser sa renommée litté raire. Pour plaire aux puissants de la terre, il trahit la cause de la vérité ; on ne peut guère croire i sa I foi. Il interprète les textes d’une façon arbitraire ; il n’a d’autre luit que de les mettre en opposition avec le Filioque. P. (’., t. cxli.
Cave, Scriptorum ecclesiasticorum historia litteraria, Co1720, p. 588 ; Oudin, Commentarius de scriptoribu » esise antiquis, Leipzig, 1722, t. ii, col. 1463-1466 ; Cinname, Historiarum liber V, P. G., t. cxxxiii, col. 560 ; dr.rca D.
i / ibliotht i a i odicum manusci iptorum pertitulosdigesta, Venise, 1740, p. 158 ; Hardt, Catalogua codicum manu i rum bibliothecse regise bavaricse, Munich, 18 16, t. ii, p. 491 ; tlergenrother, Photius, Patriarch von Constantinopel, Hatis i, 1869, t. iii, p. 810-814 ; Démétracopoulo, ’OfliSoUi’EXX&<, Leipzig, 1871, p. 25-29 ; Krumbacher, Geschichte der byzantinischen Litteratur, Munich, 1897, p. 90-91 ; Vladimir, Sistematvcheskoe opisanie rukopisei moskovskoi sinodalnoi bibliotheki, Moscou, 1894, p. 314. Dans les codices 229 de la bibliothèque de .Munich, et 239 de la bibliothèque synodale de Moscou le dialogue de l’empereur avec le cardinal porte cette mention : A : *’L. ; ; « S Ocoirifou |ir, -aLo’j BctnXtuf xcii tûv ~l ; Kf « ff€uTÎfa5 P<ô|u)4 « furaTMï xaofiivaXûav t : £ f.1 tîjç toj navI. ( <oj Ilvt jpiaTo ; tx ^&/oj toj IIkt^ôî Îxï : &çi jffiuç.
A. Palmieri.
2. CAMATÉROS Jean, patriarche de Constantinople
en 1198, chassé de son siège à la suite de la prise
de cette ville par les Latins (1204). Les chroniqueurs
byzantins, en particulier Nicétas Chômâtes, P. G.,
t. cxxxix, ccl. 452, et Éphrem, PG., t. cxliii, col. 373,
font les plus grands éloges de son savoir et de son zèle.
Il eut à combattre un noyau d’hérétiques qui, aant à
leur tête le moine Michel Sikidités (identifié à tort avec
Michel Glykas), déclaraient que la sainte eucharistie
est un élément corruptible. Éphrem, P. G., t. cxliii,
col. 244-245. Jean Camatéros mourut à Didymotéichos
(ïhrace) en 1206. Choniates, P. G., t. cxxxix, col. 1024.
On a de lui une lettre à Innocent III où il rejette la primauté
du pape. P. L., t. ccxtv, col. 756-758. Nicétas
Choniates mentionne ses écrits de controverse au sujet
des sacrements durant le règne d’Alexis Angélos, et ses
discours catéchétiques. P. G., t. cxxxix, col. 893-896.
Le Codex paris. 1302 contient ses Responsa tlteologica.
Fabricius, Bibliotheca grxca, t. xi, p. 279-280 ; Dosithée, ’Ut-. -.oc tIv Iv’Ie ; ovo71û|ui( sBTpiayxtuiravTwv, Jassy, 1715, p. KÛ7 : Mélétii s, ’v.i.->j.r, ia.n-.-t.r, ’Ioto^ûi, Vienne, 1784, t. iii, p. 48-50 ; Catalogua codicum manuscriptorum bibliothecse regise, Paris, 1870, t. ii, p. 281 ; Démétrakopoulo, 'Op6<>$<> ; o ; ’EUiç, Leipzig, 1871, p. 35-36 ; Mathas, KoeroOiovos iffroj’.xo ; t5 » -cerfiafPùv -rr, ; KennrcavTiïo-jroXeuç, Athènes, 1884, p. 80 ; Gédéon, H « Tfiapx’x°< : « > ! ;. Constantinople, 1890, p. 377-379 ; Omont, inventaire sommaire des manuscrits grecs, Paris, 1886, t. I, p. 293 ; Krumbacher, Gescliichte der byzantinischen Litteratur, Munich, 1897, p. 92-93 ; Lèbédev, Otcherki istorii vizantiisko-vostotchnoi tzerkvi ot kontza xi-go do poloviny xv-go vieka, Moscou, 1892, p. 315319 ; Miliaraki, ’l<rropi’ot toj BctaiXeîou tî ; < Nixaicf « ai « 3 $i<rr.o-ià.-.ou t^î’Hitiîfou, Alliènes, 1898, p. 41-42, 85-88 ; Pitra, Analccta sacra et classica, t. vii, p. 567 ; Hore. Studenfs llistury of the greek Church, Londres, 1902, p. 294-295, 300 ; U. Chevalier, Répertoire, Bio-bibliographie, 2e édit. Paris, 1904, col. 759-760.
A. Palmieri.
CAM3LAT Barthélémy, prêtre de la congrégation
de la Doctrine chrétienne, a publié des InstUutiones
théologies ang< in auream Summam S. Tho
viæ, 2 in-8°, Paris, 1663, 1664.
Huiter, Nomenclator, 1. 1, p. 391.
E. Mangenot.
1. CAMERARIUS Barthélémy, jtiriseoiisulte italien,
originaire de Bénévent, fut professeur de droit canonique
à Naples ; il était en 1529 pn sident de la chambre
royale de cette ville ; il vint ensuite en France et s’attacha
à François I er qui le nomma conseiller d’Étal. En
1557, il se fixa à Home, où Paul IV le nomma commissaire
général de son armée. Il retourna à Naples et
1 mourut en 1561. Il était 1res versé dans les études
patristiques et publia des traités de droit canonique et de controverse religieu 1 De nialrimonio, 1 2 » De prædicatwne, in-4°, Pise, 1556 ; ’' De prædt natione, liber » arbilrio » t gratta contra Calvinum, Paris, 1556, suus forme de dialogues, dai la il montre’l’inconstance de Calvin sur plusieurs do^i’r ii, de oratione et de eleentotyna, il Paris, 1556 ; ce traité, dédié a Diane de Valentinois, est dirigé contre les protestants ; î>" De purgatorio igné, Rome, 1557.
Elites du Pin. Histoire de l’Église et des auteur* ecclésiastiques, ne siècle, Paris. 1703, t. iv, p. 142-144 ; Biographie universelle, t. vi, p. 460470 ; Hurler, Somenclator, t. i, p. 1617.
E. Mangenot.
2. CAMERARIUS Guillaume. Voir Chalhebs.
1. CAMÉRON Jean, théologien protestant, né à
Glascow (Ecosse) vers 1580, mort à Munlauban vers la lin
de 1625 ou au commencement de 1626. Il vint en France
i n 1600. Après avoir professé le grec et le latin au co
de Bergerac, la philosophie à Sedan, et avoir accutnpagné
les fils de Calignon, chancelier de Navarre, aux
universités de Heidelberg et de Gènes, où il éludia la
théologie, il fut appelé, en 1608, comme pasteur, par
l’Église de Bordeaux. F.n 1618, il obtint au concours la
chaire de Gornar. devenue vacante à l’Académie de Saumur.
Il y professa des doctrines opposées au calvinisme.
Les controverses qu’elles provoquèrent l’obligèrent à
résigner sa chaire et à retourner en Angleterre, où
Jacques I er le nomma directeur du collège de Glascow et
professeur de théologie ; en hutte à l’hostilité des puritains,
parce qu’il était épiscopalien, il revint en France.
En 1624, il obtint la chaire de théologie à Montauban.
Caméron admettait qu’on peut se sauver dans l’Église
romaine. Ses idées sur la grâce et sur le libre arbitre
ont été développées par Moyse Amyraut. son disciple.
Voir t. I, col. 1126-1128. Elles constituent ce qu’on a
appelé Vuniversalisnie hypotliéliquc. Cette théorie, qui
indignait les calvinistes, suppose que Dieu veut que tous
les hommes soient sauvés et qu’il les appelle au salut ;
mais elle soutient en même temps qu’aucun homme ne
peut profiter de cet appel universel au salut, s’il n’a été
l’objet d’un décret particulier de prédestination. Ces « nouveautés » de Saumur furent condamnées en 1674
par la Formula consensus hclvetïca. — Les principaux
ouvrages de Jean Caméron sont : Thèses de gratia et
libero arbilrio, in-8°, Saumur, 1618 ; Arnica collalio de
gratise et voluntatis humante concursu in vocal ione et
gitibusdam annexa, in-i Lede. 1622 ; Defenrio sententise
de gratia et libero arbitrio,
-$ Saumur,
1624 ; Prælectiones theologicæ, 3 in-4>, Saumur. 16261628 ; Traite auquel sont examinés les préjugés de ceux de l Église romaine contre la religion réformée, in-8°, La Rochelle, 1618 ; Oj the sovereign judge of eontroversies in mallers of religion, in-i°, Oxford, Il Myrothecium evangelicum, édit. Cappel, 1632. Les Opéra de Caméron furent réunies par Frédéric Spanheim, in-fol., Genève, 1692.
L. Cappel, feon Joannis Cameronis, en tete des Opéra oe Caméron. Genève, 1692 ; Hayle. Dictionnaire historique et critique. Paris. 1820, t iv. p. 377-385 : La Grande Encyclopédie, t. vin. p. lii^2 : Bonet-Manry. Jean Caméron. pasteur de l’Églit taux, dans les Études de théologie et d’histoire,
p ; ir les professeurs de la faculté de théologie protestante de Paris, in-S-, Paris, 1901.
V. Fhmoni.
2. CAMÉRON Richard. Voir CAMERONIENS,
CAMERONIENS, secte écossaise fondée par Richard Caméron, ministre presbytérien et fameux prédicateur. Lorsque Charles II monl i sur le Irène on 1660, il combattit le presbytérianisme. A la suite de l’assemblée de