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CIENFUl GOS.M. VA] ; ’» CIRCONCELLIONS
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tlola me, 17.17. un opusculi | hique
de ji uni P. y hei
vu I P. Juan.
Salamanque, 1693, i i une i j
! : rg a, Madi id, l 02
V 191-221 : 1748, p. 1014 [qtu de Mon i et S us, t. ii, col 1182 lator, t. ii. col. 960-965 ; Kirchenlt
t. m.
II. DUTOUQUET.
CIERA Paul, théologien de l’ordre de Saint-Augustin,
Venise en 1576. Urbain VIII le nomma évéque de
Città-Nova (Istrie. en 1641, el i année suivante ! > transi
r…m siège de Viesti dans le royaume de Naples. Il
mourut.i Velletri en (648. En théologie on ; i de lui :
I Traclatus de jure principum, Bologne, Hit’7. -i Trait
apologetù us pro statu romane urbis et curie,
Sienne, 1608 ; ’'> Commentaria m primum Sententiariiin
librum, Rome, 1633,
uni. p. 549 ; Ughellt, I lui Ki sacra, t. vii, col. 870 ; Ossinger, Bibltothecaaugustxiiiana, p. 232 ; Alberico, Catalogua illustrium s< Allatins. Apea urbanx, Hambourg, 1711, p. 101 ; Borgia, Ilistorin ecclesim Veliternensis, Nocera, IT-J3, p. 497, 502 ; Uoronl, Dizionario di erudizione : Lanteri, Postrema sœcula se gionis augustinianx, t. n. p. 859 ; Id.. Eremi sacrm augustiniante pars prima, p. 186 ; Lopez, Monastici atir/ustiniani additamenta, Valladolid, 1903, p. 100-101, 304-305 ; Hurler, Nomenclator literarius, t. i, p. 384.
A. Pai.mieri.
CIPPULLUS Grégoire, dune noble famille de Capoue,
prit l’habit des frères-prêcheurs au couvent de
Saint-Dominique de Naples. Il fut envoyé à Salamanque
pour y étudier la théologie. I>e retour à Naples, il enseigna
d’abord la philosophie au couvent de Saint-Dominique,
puis fut nommé régent du collège Saint-Thomas.
Promu au grade de bachelier en théologie,
au chapitre général de Rome, en 1629, il fut ensuite
régent au Studium générale de la Minerve. Le chapitre
généra] de Valence, en I(117. lui confira le titre de
maître en théologie. Gippullus occupa dans son ordre
la charge de provincial de la province d’Apulie. On
ignore le lieu et la date de sa mort On a de lui :
Commentariorum scholasticorum in lll-" n partent
Summm théologies doctoris Angelici s. Thomm Aquinatis, Tomus primus conipl. xix priores quwst., in-fol.,
Rome, 164(5. Ce t. i est le seul paru.
Quétif-Echard, Scriptores ord. prxd., t. n. p. 552.
R. COULON.
1. CIRCONCELLIONS. C’est le nom donné en
Afrique, à cause de leurs habitudes de vagabond
travers les campagnes, circum cellas rusticorum
vacantes, s. Augustin, lu Ps. i ii, 3, P. L.,
t. xxxvii, col. 1738 ; Cont. Gaud., I. xxviii, 32, P. L.,
t. xi. iii, col. 7T>, à un ramassis de paysans appartenant
i la vieille race punique, dont ilparlaient uniquement
la langue ; le peuple les appelait Circelliones. Sans feu
m lieu, ces perturbateurs avaient abandonné la culture
des champs pour vivre il expédients et de pillages. Aux
débuts, -uns la conduite de deux chefs, Axidus et Fasir,
nu ils appelaient les capitaines des saints, s. Optât,
De schism. donat., ni. i. P. L., t. xi. col. Iix » 7. ils
avaient t’ait entendre certaines revendications Bociales,
niant contre les maîtres la liberté des esclaves it
contre les créanciers l’abolition des dettes ; ils créèrent
ainsi une agitation d’ordre économique, que favorisait
1 1 rendait plus aiguë l’antagonisme des races punique et
romaine. C’est ce qu’a démontré Thummel, Zur Pteilung des Donatismus, Halle. 1893 ; dom Leclercq,
L’Afrique chrétienne, Paris, 1904, t, i, p. 345-346. Martroye,
P» < tentative de révolution sociale, dans la Revue
des questii ru histoi iques, octobie 1904, janvier 1905.
lion créé* pai
inspiré* par li - rev* udii
n Nathui
Cirkumcellioner, tU,, .i/>-.I. « ,
tfewald, 1900. Quand on vil ces fan < uvre, pillant
maisons i q| im punément les lois divinei et humaii fut qu’un
cri de révolte, Il se trouva quelqui
qui demandèrent au c te Taurinus la répression de
pan ils exd s, S. < mut. /L. m ;. I. L. t
t. xi, col. 1006, Maibii [u’ils comprirent le
parti qu ils pouvait ni tin r de tels nom ti-tes favorisèn ni sons main leur mouvement révolutionnaire, en prirent la direction et trou dociles auxiliaires. Affiliés des lors au donalismi circoncellions, toujours prêts à prendn courir sus aux catholiques, fuient pendant plus d’un siècle, de 330 environ à 130, une cause in<troubles et de dangi rs dans les provinces d’Afriqu* Numidie et de Mauritanie, qu’ils ensanglantèrent à plusieurs reprises. < : - ! ainsi que, lorsque Constance envoya Paul et Macairi distribuer -Afrique, Donat de Bagaî, en Numidie. refusa de les recevoir et lit appel aux circoncellion-. S. Optât, De schism. donat., iii, i. P. L., t. ii, col. 1003. Cf. Pallu de Lessert, Vastes des provinces africain » 1901, t. ii, p. 210-246. La i a fut sanglant* : Don Marculus j laissèrent la vie. Mais les circoncellions. un moment dispersés, n’en restèrent pas moins des champions dangereux, faisant peser partout une i terreur et n’attendant pour recommencer leurs méfaits qu’un signal ou qu’une occasion favorable. Sous Julien, qui avait permis aux exilés de retourner dans leur patrie. Us bandes organisées d* s circoncellions prêtèrent main forte aux donatistes pour s’emparer des la des églises des catholiques. C’est en ain que Valenlinien, en 373, Gratien, en 377, tirent des lois i contre le donatisme, Codex theod., XVI. i. 1, 2 ; en vain qu’en 3 ! r2 Théodose en promulgua une contre les hérétiques, et Ronorius une autre, en ; ^98. contre ceux qui envahissent lex theod., XVI. ii, 31, donatistes et circoncellions éludèrent tout sarmèrent pas.
Une première fois, en effet, sous Yalentinien. ils profitèrent îles troubles qui agitaient la Mauritanie faire cause commune avec les partisans de l’irmus, qui, grâce à la faiblesse, peut-être à la connivence du comte Romanus, cherchaient a secouer le joug de Rome. Mais
le comte Théodose, père du futur empereur du lie nom, réduisit la révolte des Maures et dis circoncellions.
Une seconde fois, on parti puissant de donatitoujours secondé par les circoncellions. reprit les armes et tint la campagne di 6 bous la con duite de Gildon. Il fut réprimé d’une manière sanglante. L’empire ne pouvait pas tolérer ce foyer de révolution permanente et seconda par intérêt politique autant que religieux l’effort des catholiques.
Cependant les conciles de f.arthage de 397 et de 401 se montraient coulants a l’égard des donatistes, puisqu’ils consentaient à admettre leur clergé avec toutes Bes prérogatives et dignités. Celui qui se tint en I
usa même des conférences pour faire cesser tout malentendu et travailler efficacement à l’unité sociale’i religieuse. C’était trop présumer. Les donati firent intervenir les circonci liions, et les iol commencèrent. Plus de sécuril pour les catholiques, chargés d alli r souli nir la cause de la paix