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P. L., i. m m. col. 106, ’i de les honorer commi

mai : i - / LL., i. xxxiii, col.’G l. xxviii, 32, P. /… i. i.in. col.

faux m non /" ii poena

i." I., t. xxxiii, col. 940, □

faveur desquels on invoquait bien à torl l’exemple de

ibées. Il Mach., xiv, il. Epis t.,

P. /… i. xxxiii, col. 941 ; Cont. Gaud., I.

ii, 32 ; xxxi 36-40, P. L., t. xlhj, col. 725, 728-731.

lin) Augustin peignent li s circoncell

bus inquielum ab us otiosum, crudelis iii sms…, uniamosissimum .1// icani et opprobriumf Cont. datai., I, xxviii, 32, P. L., I. xi.m. col. 725.

<’u voit par ces quelques détails combien pou les Hrconcellions étaient fondés à se vanler d’être les G observateurs de la continence el < ! < l’ascétisme. Aussi a-t-on eu tort de prétendre qu’ils furent les fondateurs de la vie cénobitique dans l’Afrique proconsulaire et les provinces voisines ou, du moins, qu’ils servirent d’intermédiaires entre les ermites primitifs et les moines. Car si, d’une part, on ne peut affirmer avec Voliei. Der Ursprung des Mônchtums, Tubingue, 1900, qu’ils n’eurent aucune tendance religieuse, qu’ils ne furent que des paysans aigris, désespérés, ondes brigands tempérés par des idées chrétiennes, on ne peut pas accorder, d’autre part, qu’ils soient nés d’une réaction contre le monachisme. Vers 350, la vie monastique ne semble pas s’être déjà implantée dans l’Afrique proconsulaire, en Numidie ou en Mauritanie.

Tout porte à croire, au contraire, que l’introduction du monachisme dans l’Afrique proconsulaire et d. ailles provinces voisines est due au converti de Milan, à saint Augustin, qui, à son retour à Thagaste, s’installa avec quelques amis pour pratiquer en commun ce qu’ils ut vu à Milan et à Rome, et qui, une fois devenu ne il Hippone, propagea autour de lui la vie monastique. Cf. dom Leclercq, L’Afrique chrétienne, t. ii, p. 70 sq. Voir t. i, col. 2-27"). Ce que l’on peut affirmer, c’est que les donalistes n’hésitèrent pas à vanter les circoncellions et à les placer bien au-dessus des moines catholiques : étrange manière, en vérité, de faire la concurrence à l’Église, et prétention ridicule d’opposer de tels brigands aux véritables ascètes de la vie monastique. Saint Augustin se contenta d’en sourire. J, i Ps. cxxxii, 3, P. L., t. xxxvii, col. 1730. Ce qu’il a de i es ! que les circoncellions ne sont pas nés

d’une réaction contre le monachisme, car ils ont précédé son apparition en Afrique, et que, luin d’être les modèles de la vie monastique, ils n’en lurent qu’une triste parodie. Voir la Revue d’hisi Louvain, 1902, p. 85-86.

S I m.’i. 9, P. /… t. xi,

col 1003 sq. ; S. u ustin, Hmr., 69, P. /… i. mu.

a l’article ; Valois, D. uni,

dans sod édition de l’Histoit

. 1690 ; Tillemi m. Mémi 1701-1709, I VI, p. 88-98, 187-192 ; Noria, /L

storiu dit. Ballerini, Vérone, 1729 ; Hefele, Hisl.

les divei

tndvugusi fi d, 1857, p M 1-166 ; i l hevalii r, / ;, .

p.917 ; ThummeI, Zur Beurteilung de* Donatit Halle, 1893 ; Von Nathuslus, Zur Charakteriêtih derC

ld, 1900 ; Vôlter, Der Ursprung des itimchtums,

— afr11. t. u. p.’Jin sq. d m Lei ereq, / i 12, i’.u.s, 19’i. Uartn ye, I


2. CIRCONCELLIONS, h< IIikjii- Boni 1 1 i

) di Saint cérentleui _. - : | Il

u Souabe inE tion ditionum G< lia 9, t. xvi, |-. 371 Raynaldi, Anna

pape est hérétique, hérétique*

év< que-, les pri (ats infi rii urs, let

séducteurs ; plongés dans i, ils

n ont pae le pouvoir d’absondi

.Ni pape, m monde, n’a le d

de tancer un interdit ; là où un interdit, , été porté, il

est légitime d’i ntendre I de recevoir lei

crements. Les dominicain’;, les frères mineurs,

r leurs fausses prédications ; eux et les as, et tous les auti - ax, vivent mal.

Nous seuls et nos compagnons, disaient-ils, ionbien el prêchons la v< rite. L’indulgence que nous vous donnons à la fin de nos discours n’est pas feinte ou compar le pape et les évoques, maielle est de svlo Deo et ordine noslro. In de ces prédicateurs ajo Priez pour l’empereur Frédéric et -on fils Conrad. qui sont justes et pari, lit-. Quant au pape, il ne peut lier ni absoudre, car il ne mène pas une vie apostolique, u L’annaliste raconte que Conrad protégea ces hérétiques et, par la, crut bien servir la cause de son i Mais c’est le contraire qui advint : les prédicateurs catholiques combattirent ces affirmations et réussirei détacher de Conrad un nombre de ses partis considérable pour qu’il dut s’enfuir de la Souabe et gner la Bavière.

Nous avons là un épisode de la lutte entre Frédéric 11 et Innocent IV. L’empereur, qui avait pour pr< gi d’être o le patron, le protecteur. c’est-à-dire le m i absolu de l’Eglise, et qui. pour en arriver là, voulut d’abord la o réformer à sa manière, cf..1. L. A. Huillard-Bréholles, Ilis’uria diplomatica Friderici U. lni traduction. Paris. ISÔ9. p. cdxcvh-cdxviii ; E. Gebbart, L’Italie mystique, 1890, p. 146-155, accentua ses invectives et ses cris de guerre contre le pape quand celui-ci l’eut excommunié- et déposé au concile de Lyon (13 Au mois de mars 1219. à l’occasion d’un complot tramé contre sa personne, il invoqua le concours des princes de la chrétienté contre Innocent IV et les prélats, i. afin, disait-il. qu’abaissant leur orgueil, nous affermis-ions l’Eglise notre mère, en lui donnant des guides plus dignes de la diriger, digniorib edo rilius. et que nonpuissions, comme c est notre office, la réformer et l’aie ;, i Dieu. »

Huillard-Bréholles, Historia diplomatica Frederiei 11, Paris, 1866, t. vi h. p. 705-707. Les -.claires de Hall entrèrent pleinement dans les vues de lied. de II. 1. Gebhart, op. cit., p. 155, observe que Frédéric II revenait ainsi à la théorie d’Arnaud de Brescia, que Frédéric I" avail frappe jadis dans la personne d’Arnaud » ; Frédéric II, à son tour, l’avait frappée indirectement dans ses constitutions contre les hérétique-, les arnaldistes figuraient avec tous les hérétiques contemporains. Au fond, pourtant, sa campagne contre le saint-siège s inspirait de cette idée des arnaldistes el d’Arnaud, leur maître, que le pape et les prélats prévaricateurs sont déchus de leurs pouvoirs. Plus en. que l’empereur, les sectaires de Hall adoptèrent les

idée-- des aril a ld I -te< el fraverellt le< oies au groupe

vaudois des Pauvres de Lombardie. Voir t. i, col. I

I97Ô. 1). Voiler, dans Zeittchrift fur Kirrhengeschù

Gotha, 1881, I. l. p. v100 >q.. a rapproché des ItUiel-