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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 2.2.djvu/612

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ii. m. I itine en Franc, en J i..,

Italie, dans i n Alli magne, n Po lo ne, dans li l Bas et d

en 1’n Pâli stine. Li ui nombn - 1 levait i n

1152 npti i les plat es

i des principales abbayes. On

vainement alors d’arrêter cette expansion, qui i

"’us i’n m. nie. I. ordre compta 5 " maisons.i la fin.lu - -i, cle. Il - accrut i -i bien que, malgré les pertes subies pendant la crise protestante, il en restait plus d, - 700 au milieu du xvii siècle.

Ite diffusion de la famille cistercienne s, , fit principalement par voie de fondation directe II eut néanmoins d.-- affiliations de i lastéres établis antérieurement. Tel lut !.. ;.< de Savigny, fondé au diocèse d’Avranches (vers 1105) pur le I ;. Vital de Mortagi d.’ses il filles, d Obazine, établi au diocèse d.- Limoges par saint Etienne (1142) et de quelques monastères de bénédictins noirs. L’ordre compta de nombreuses maisons de femmes soumises à la même règle que les hommes et a l’autorité des mêmes supérieurs majeurs. Saint Bernard et d’autres cisterciens prirent une part active a la fondation des grands ordres militaires de c-etie époque et leur donnèrent des règles in relies de Clteaux ; ce furent les ordres du Temple, de Calatrava, de l’Aviz, de Saint-Michel, de Saint-Lazare, de Mont-Sien. d’Alcantara, de Saint-Maurice, de Montesa ei du Christ, Voir Ordres militairi

II. REGLEE ! ORGANISATION.— Les cisterciens reeurent

le nom de grisei (blancs ause de la couleur de

leur habit, par opposition ;.u moue, clunistes et autres, qui lurent appelé., , , , , , , [ mo ines noii - l observance qu’ils adoptèrent et propagèrent marque une réaction très vive contre celle qui prévalait à Clunj et dans la plupart des anciens monastères. Elle prit dès l’origine tous les caractères d’une réforme, c’est-à-dire d’un retour a la pratique de la règle primitive. Les moines noirs avaient adouci l’observance allongé i office divin au détriment du travail et adopté dans les constructions, le vestiaire et l’ensemble de la vie, des coutumes peu conformes à la simplicité antique.’Les cisterciens diminuèrent la longueur et la solennité des offices, s’adonnèrent personnellement aux travaux agricoles, suivirent un régime plus austère et adoptèrent une architecture grave et simple.

La règle de saint Benoit, telle qu’ils la comprirent et la pratiquèrent tout d’abord, était complétée par des coutumes, que l’abbé enseignait et faisait observer. Elles turent rédigées par saint Etienne et sont connues sous nom de Consuetudines ou Us./< Citea élé ments liturgiques j ont une place très large ; il’"est question des exercices communs, -t des officiers du monastère ; toutes eiios, . s qui entrent dans les constitutions des ordn -.1 congrégations modernes. Les Us pouvaient être modifiés 1 1 complétés, et ils le furent souvent par lechapitri s généraux. I., s Consuetudines réglaient tout ce qui concerne le memenl.le chaque maison. Les relations des maisons entre elles et leur organisation en ordre étaient fixées par la Charte déchanté, œuvre encore de Etienne. L’abbaye il.’Clteaux était chef d’ordre et son abbé remplissait lefonctions de supérieur générai. On i n. ni compte.luis L-, subordination des monastères de l’abbaye fondatrice. IN se rattachaient tonpar voie de fondation à i une des premi< res filles de Clteaux et formaient sa filiation, Toutes les maisons devaient suivre les Os de l’ordre et les décisions des chapitri s raux. Ces chap ni dans l’ordre la grande auto mul

ipiim. r I, - abui

indation, i

ir I abbé d

mdans Bon abbaj devaii nt s’j r< ndre. On dut, .. eau mettre aux abbés de Danemai I de Hongrie de n. venir que tous les ti d Irlande, d Écossi 1 1 de Sicile, i

ux de Palestine et di, - i, - sept a’ premii r i hapitn in : i pour approu ver l.i Charte de charité. 1. ii mis eurent lieu rement toutes L - :, nn, i - jusqu, n 1’, I |

semblées furent d, - fore intermittentes ; il. interruption d.- vingt, , , , , ,

au xvit siècle, on se conta nta de chai

triennaux.

premier, - filles, complétaient l’organisation dP «  Elles contribuèrent avec les chapitres généraux au maintien de la discipline et au développement des monastères. De bonne heure, on s occupa di leurs

ons. Le premier recueil, œuvre de l’abbé -Raynard, Inslituta capil alis, fut proim.

n I loi. Le suivant, Institua : alis,

commencé vers 1203 par l’abbé Arnaud 1°, fut promulgues i, . chapitre de 1240.Il v en eut un troisième’"’1316) qui polie le non., antiquai

deffinitionum i

Le chapitre de 1350 promulgua I - i

conformément.. !.. Constitution /

nom donné dans l’ordre a la bulle 1

Benoit Xll (1J juillet 1335), qui prescrivait la reforme

de l’ordre.

.v mastieon cisterciense, « eu antiqui

L’. P.D.Jutianol

2’édit., in-f.

les manuscrits.<

Iiij. ri. 1878 1

. r xiir siècles, par d’Arbois de Jubainville, ii -8

1 - chapitres généraux, telqu’ils fonctionnaient fo^ l’ordre de Clteaux, eurent sur tout l’ensemble des ordres monastiques et religieux une influence considérable el deplus heureuses. L, s papes ont prescrit la tenue régulière de ces assemblées aux moinedeCluny, aux bénédictins noirs.taux chanoines réguliers ordres mendiants et toutes les familles, dées depuis le moyen âge firent enl dans leur organisation, en ayant soin de l’adapter à leurs besoins.

III. Ri formi s it cisierci, nconservèrent leur ferveur religieuse pendant les xir, 1 xiii siècles, La décadence qui envahit toutes les familles monastiques ne les épargna suivant, malgré la tentative de réforme de Benoit XII et les mesures pus, - par quelques chapitres généraux. La tenue régulière de ces assemblées maintenait quand même un, - certaine unité dans l’ordre. Les fréqui interruptions qu’ellesubirent au aux troubles profondqui alors agitaient la Iran. pn -que toute II urope occidentale, compromirent d’une manière irréparable cette unit, .. Les besoins de réforme, qui se faisaient sentir dans lemonastères es| italiens, rs cette époque, amenèrent la forn aïs distinctes. I " Congrégation </< l’observance dr Saint-Bernard ou du Mont-Sion. - Cette congrégation eut pour i dateur Martin de Vargas 1 1 125), moine de Pi projet de l’ériger reçut l’approbation du pape Martin