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BASILIDE — BASTON


en Espagne à un certain Marc, né à Memphis. Chronic, ii, 46, P. L. t. xx, col. 155.

S. Irénée, Cont. hxr., I, xxiv, P. G., t. vu ; Clément d’Alexandrie, Strorn., passim, P. G., t. viii, ix ; Pseudo-Tertultien, Prsescript., xi.vi, P. L., t. Il ; Philosophumena, VII, i, édit. Cruice, Paris, 1800 ; Eusèbe, H. E., IV, 7, P. G., t. xx ; Kpiphane, Hær.. xxiv, P. G., t. xi.i ; Philastre, Hxr., xxiii, P. L., t. xii : Théodoret, Hxret.fab., I, iv, P. G., t. lxxxiii.

Jacobi, Basilidis philosophi gnostici sententiæ Berlin, 1852 ; Uhlhorn, Das Basilidianiscke System. Gœttingue, 1885 ; Hilgenfeld, Der Gnostieismus und die Philosophumena, 1862, dans Zeitschrift fur d. wiss. Théologie ; Zahn, Geschichte des Neutestamentlichen Kanons, Leipzig, 1888-1889, t. I, p. 703-774 ; Harnack, Geschichte der altchrist. Lit., t. I, p. 157-161 ; t. II, p. 290 sq. ; Hort, art. Basilides, dans le Dictionary o) Christian Biography de Smith ; Funlc. art. Basilides, dans le Kirchenlexikon de WetzeretWelte ; Kriiger, art. Basilides, dans Bealencyklopàdie fur protest. Théologie und Kirche ; Amélineau, Essai sur le gnosticisme égyptien, Paris, 1887 ; Duchesne, Les origines chrétiennes (lithog.), Paris, 1881, p. 146-152 ; 0. Bardenhewer, Geschichte der altkirchlichen Litteratur, Fribourg-en-Brisgau, 1902, t. i, p. 319-322. Bibliographie plus complète dans Chevalier, Répertoire des sources historiques du moyen âge, Biobibliographie, col. 236, 2445.

G. Bareille.

    1. BASILIENS##


BASILIENS. Voir II. Basile (Régies et moines de saint), col. 456-459.

    1. BASIN Bernard##


BASIN Bernard, chanoine de Saragosse, qui vivait à la fin du xv » siècle ; on a de lui un traité De artibus magicis et magorum malejiciis, in-4°, Paris, 1485 ; in-8°, 1506.

Hœfer, Nouvelle biographie générale, Paris, 1853, t. iv.

V. Oblet.

    1. BASIRE isaac##


BASIRE isaac, théologien anglican, né en 1607, dans l'île de Jersey ; après avoir été chapelain du roi Charles I er, il quitta l’Angleterre pendant le gouvernement de Cromwell et parcourut la Grèce et la Palestine ; il vint ensuite professer la théologie à l’université de Wissemhourg en Transylvanie ; de retour en Angleterre, il devint chapelain de Charles II et mourut en 1676. On a de lui : 1° Une étude sur le sacrilège, d’après saint Paul, Bom., H, 22, intitulée Deo et Ecclesise sacrum ; 2° Diatriba de an tiqua Ecclesiæ britannicie libertate, in-8°, Bruges, 1654 ; 3° Histoire du presbytérianisme anglais et écossais, in-8°, Londres, 1659-16C0.

Hœfer, Nouvelle biographie générale, Paris, 1853, t. iv.

V. Oblet.

    1. BASSOLIS (Jean de)##


BASSOLIS (Jean de), surnommé Doctor omatissittius, fut un des disciples préférés de Scot. On raconte qu’un jour le docteur subtil arrivant pour laire sa leçon et ne trouvant que lui de présent la donna quand même en disant : Bassolius adest, en auditorium est. Quelques-uns le veulent Ecossais, d’autres, et avec plus de vraisemblance, le disent Français ; peut-être était-il de Bassoles (Aisne). En 1313 il achevait ses commentaires sur les livres des Sentences, imprimés dans la suite par les soins de trère Anastase ïurrioni de Saint-Marin, qui les dédia au cardinal Grimani. Les travaux de revision avaient été faits par certain maître Oronce Fine, Dauphinois. Ils parurent à Paris chez Jehan Frellon en 4 in-fol., sous le titre : Ojiera Ioannis de Bassolis, doctoris subtilis Scoti (sua tempestate) fidelis discipuli, philosophi ac theologi profundissimi, in quatuor Sententiarum libros, (crédite) aurea, 1516, 1517. On sait seulement que Jean de Bassolis enseignait à Beims. Wadding lui attribue encore une Miscellanea philosophica et medica, qui est peut-être celle que Montfaucon vit à la bibliothèque Ambrosienne de Mlan, ainsi que des Loci philosopltici.

Wadding, Annales ord. min., t. vi ; Sbaralea, Castigatio et additiones ad scriptores ord. minorum ; Hurter, Nomenclatvi, t. iv, col. 434.

Edouard d’Ale-nçon.

    1. BASSUS##


BASSUS. M. U. Chevalier, Répertoire des sources historiques du moyen-àge. Bio-bibliographie, col. 240, dit simplement et sans références : Bassus, disciple de Cérinthe, IIe siècle. Moreri le cite parmi les gnostiques du IIe siècle, disciples de Cérinthe, d'Ébion et de Valentin, lui attribue une théorie où les lettres de l’alphabet et les sept planètes jouent un rôle capital, et renvoie à Philastre et à Pratéolus. Or Philastre, à la fin du IVe siècle, compose son hérésiologie sans y insérer le nom de Bassus. Il ne parle que de Colorbasus. User., xliii, P. L., t. xii, col. 1159. Et ce Colorbasus avait été signalé avant lui par saint Irénée, Tertullien, les Philosophumena et saint Épiphane ; il se retrouvera encore sous la plume de saint Augustin et de Théodoret. C’est pour avoir lu Caïus Bassus, au lieu de Colorbasus, que Pratéolus (Du Préau, 1511-1588) a enrichi sa collection d’un nom nouveau, sans s’apercevoir qu’il faisait double emploi, puisqu’il mettait sur le compte de son pseudohérétique tout ce qui se rapporte à Colorbasus. De vitis, sectis, … elenchus, Cologne, 1581, p. 89, art. Bassus, p. 133, et art. Colorbosii.

On trouve cependant un Bassus, qu’Origène dut réfuter dans une conférence publique, en présence de Jules Africain, et où il fit intervenir, à titre d’autorité scripturaire, l’histoire de Susanne. Jules Africain traite ce Bassus d'à-piwncov, insensé ou ingrat, Ejrist. ad Orig., 1, P. G., t. xi, col. 41, sans doute parce qu’il avait abandonné la vérité et l’amitié du docteur alexandrin ; car celui-ci le qualifie d'ÉToccpo ;. Epist. ad Jul.Afr., 2, P. G., t. xi, col. 49. Tillemont ne voit aucun inconvénient à identifier cet adversaire d’Origène avec le Caïus Bassus de Philastre. Hist. eccles., 2e édit., Paris, 1701, t. iii, p. 528, 531-532, 765. Mais ce n’est qu’une pure hypothèse, d’autant plus invraisemblable que Bassus, qui a une conférence avec Origène en 228, n’appartient pas au ile siècle, et que, rien n’indiquant la nature de son hérésie, on n’est pas en droit de lui attribuer ce que Philastre et les autres écrivains mettent sur le compte de Colorbasus. Voir Colorbasus.

G. Bareille.

    1. BASTIDE Louis##


BASTIDE Louis, jurisconsulte et théologien, prédicateur ordinaire du roi et professeur de droit à Paris. Le 2 février 1686, Flécbier le félicitait du panégyrique de saint Jérôme, et le 15 mai 1705, de celui de saint Hilaire, qu’il avait prêches et publiés. On a de lui les ouvrages suivants : 1° Caractère des officiers de l'évêque, avec deux dissertations latines sur la juridiction et l’usure, in-12, Paris, 1692 ; 2° L’incrédulité des déistes confondue par Jésus-Christ ; L’accomplissement des prophéties que M. Jurieu ne croit pas encore accomplies, et l’apologie de l’Eglise romaine contre les écrits de cet hérétique, 2 in-12, Paris, 1706 ; 2>' édit. augmentée, 2 in-12, Paris, 1712 ; il avait écrit cet ouvrage sur les exhortations de Clément XI. Il a encore inséré une dissertation sur L’explication des semaines de Daniel, dans les Mémoires de Trévoux, 1708, t. iii, p. 15811601.

Fléchier, Lettres xxxvii, ccxi, cccxii, dans les Œuvres complètes, Nimes, 1782, t. x, p. 50, 198, 269-27U ; Journal des savants, t. xxxviii, p. 47 ; Mémoires de Trévoux, 1707, t. ii, p. 670-603, 751-784 ; t. iv, p. 2077-2083 ; Hurter, Nomenclator literarius, 1893, t. II, col. 723-724.

E. Mangenot.

    1. BASTON Guillaume-André-René naquit à Bouen##


BASTON Guillaume-André-René naquit à Bouen, le 29 novembre 1741, et fit ses études théologiques à Paris, sous la direction des Sulpiciens. Ordonné prêtre le 24 mars 1766, à Angers, il suivit peu après les cours de licence, en même temps que l’abbé de la Luzerne, depuis cardinal, et l’abbé Duvoisin, plus tard évêque de Nantes. Il fut reçu licencié, le deuxième de sa promotion, le 7 février 1770, et appelé quelque temps après à Bouen, pour être professeur de théologie. Le cardinal de Gesvres, évêque de Beauvais, lui avait offert, au sor-