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BOULAY (DU) — BOUQUIN


Parisiensis obscrvandse, in-8°, Paris, 1662 ; ’.Y.De decavatu nationis gatlicse in academia Parisiensi, in-8°, Paris, 1662 ; i u Remarques sur la dignité, rang… du recteur, in-i°, Paris, L668 ; 5° Factum ou remarques sur l’élection des officiers de l’université, in-4°, Paris, Kit’iS ; 6° Recueil tics privilèges de l’université, in-’t°, Paris, 167 i ; 7° Fondation de l’université de Paris j>ar l’empereur Charlemagne, in-i°, Paris, 1675.

En dehors <le la question de l’université, du Boulay a laissé : 1° Speciilum eloquenliæ, in-12, Paris, 1660 ; 2° Trésor <ies antiquités romaines où sont contenues et décrites par ordre toutes les cérémonies des Romains, in-lol., Paris, 1651, livre inspiré du livre de Rosinus : Antiquitalum romanarum corpus absolutissimum, in-fol., Bàle, 1583 ; Lyon, 1585.

B. Hauréau, Histoire littéraire du Maine, 2’édit., t. IV, p. 171 sq. ; P. Féret, La faculté de théologie de Paris et ses docteurs les ]>lus célèbres, époque moderne, Paris, 1904, t. iii, p. 435-440 ; Hurter, Nomenclatvi, t. ii, col. 241.

C. Constantin.

    1. BOULDUC (Bolducius)##


BOULDUC (Bolducius), capucin, en religion le P. Jacques de Paris, appartenait vraisemblablement à une famille qui fournit sur la fin du xviie et le commencement du xviiie siècle quelques membres à l’Académie des sciences. Entré en religion vers 1580 il y remplit plusieurs charges avant de s’adonner entièrement à la composition de ses divers ouvrages. Le P. Boulduc mourut au couvent de la rue Saint-IIonoré, le 8 septembre 1646. Il avait publié : 1° Comment aria in librum Job, in-4°, Paris, 1619 ; 2 in-fol., 1637 ; De Ecclesia ante legem, libri très : in quibus indicatur quis a mundi principio usque ad Moysen fuerit ordo Ecclesise, quas (esta, quse templa, quse sacrificia, qui ministri, qui ritus et cssremoniæ, in-8°, Paris, 1(120 ; 2e édit., Paris, 1630 ; 3° De Ecclesia jwst legem, liber analogiens nondum éditas, in quo ostenditur quanta sit similitude ) inter legem naturalem et legem evangelicam. Additur expositio Epistolse B. Judas apostoli…, in-4°, Paris, 1630 ; 4° De oggio christiano libri très, in quibus declarantur antiquissima et sacrosanctas eucharistie typica mysteria, quse in frumento ab Adam instituta, deindee Noe additione vint illustrata, perque totum orbem pic celebrata, sensim apud gentiles Orgiorum vocabulo mendam in ritibus horrendas fœditates contraxerant, in-4°, Lyon, 1610. Dans ces divers ouvrages, le P. Boulduc fait preuve d’une grande érudition ; on lui reproche des idées singulières et paradoxales, que l’on a parfois exagérées à plaisir. Jacques d’Auzoles Lapeyre, dont il avait critiqué quelque livre, écrivit contre lui : L’Anti-Babau, ou anéantissement de l’attaque imaginaire du R. P. Jacques Bolduc, Paris, 1632.

Bernard de Bologne, Biblioth. script. O. M. capac, Venise, 1747 ; lluiter, Nomenclator literarius, t. i, p. 43ti ; Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, art. Bolduc.

I Edouard d’Alençon.

    1. BOULLIETTE##


BOULLIETTE, chanoine d’Auxerre, a écrit, au xviiie siècle, un Eclaircissement pacifique sur l’essence du sacrifice de Jésus-Christ, in-12, Paris, 1779.

Glaire, Dictionnaire des sciences ecclésiastiques, Paris, 1868, t. i, p. 328.

c. Toussaint.

    1. BOUQUILLON Thomas##


BOUQUILLON Thomas, né à Warneton (Belgique), le 10 mai 1842, mort à Bruxelles le 5 novembre 1902. Sa vie fui celle d’un prêtre aussi pieux et modeste qu’épris de forte science ei de labeur intellectuel ininterrompu. Après de brillantes études au collège Saint-Louis de Menin, au petit séminaire de Boulers et au grand séminaire de Bruges, il fut envoyé au collège Capranica, à Rome. En 1867, l’université grégorienne lui conférait le grade <le docteur en théologie. A la (in de la même année, nous le retrouvons au séminaire de Bruges, comme professeur de théologie moule. Désormais son

activité littéraire est orientée vers celle partie des disciplines ecclésiastiques, et elle ne.s’en détournera plus. De 1877 à 1885, c’est aux étudiants en théologie île l’université catholique de Lille qu’il expose les principes de sa science préférée. Après quatre ans d’un repos très occupé et très fructueux chez les moines bénédictins de l’abbaye de Maredsous, il consentit, en 1889, à aller reprendre, dans l’université naissante de Washington, ses fonctions de professeur. Il les y a continuées jusque peu de mois avant sa mort.

Bouquillon était un travailleur infatigable et consciencieux, un maître d’une habileté consommée. Chez lui, la science s’unissait à une simplicité et une aménité remarquables. Sa parole, ni très vive ni très colorée, mais d’une lucidité parfaite, rendait à souhait des idées claires et toujours bien agencées. Sa mémoire émerveillait tous ceux qui recouraient à lui pour quelque renseignement ; elle se révélait surtout par l’étendue et la variété de ses connaissances bibliographiques. Il prit une part très active à l’organisation de la faculté de théologie de Washington, de sa bibliothèque en particulier. Outre les volumes sortis de sa plume féconde, on lui doit des réimpressions, avec notes historiques et critiques, de plusieurs excellents ouvrages, un grand nombre d’études et d’articles de polémique dans divers périodiques, et quelques tracts sur des sujets d’actualité. Ceux qu’il publia, en 1891 et 1892, sur la question de l’éducation eurent un grand retentissement, en Europe comme en Amérique. L’auteur fut, à ce propos, accusé de libéralisme et de statoldtrie. C’était à tort, semblet-il ; car, s’il revendiquait pour l’État certains droits en matière d’enseignement, même celui d’exiger un minimum d’instruction, il le faisait en se plaçant à un point de vue purement doctrinal et théorique ; il ajoutait que, souvent, « pour des raisons d’opportunité, s une « loi d’obligation » devrait être repoussée comme inutile, ou inefficace, ou moins équitable, ou dangereuse, ou tout à fait pernicieuse. Cette thèse, conforme aux principes défendus, dans l’Ecole, par saint Thomas, Cajetan, Suarez, et, à notre époque, par ïaparelli.Manning, M. Périn, se complète naturellement par l’affirmation nette et ferme des droits parallèles de I Église, affirmation contenue dans la Déclaration des catholiques </ « Nord relativement à la loi du 29 mars 188-J sur l’enseignement primaire, dont Bouquillon avait été le rédacteur.

Voici les principaux ouvrages de Thomas Bouquillon : Theologia moralis fundamentalis, 3° édit., in-8°, 1903 ; De virtutibus tlieologicis, 2’- édit., in-8°, 1890 ; De virtute religionis, 2 in-8°, 1880. Il a de plus laissé en manuscrit trois autres traités : De eucharislia ; De jure et justilia ; De panitenlia. Ses articles critiques, théologiques ou historiques ont paru, en latin, en français ou en anglais, dans la Revue des sciences ecclésiastiques, dans la Nouvelle revue théologique, dans la Revue bénédictine, dans V American catliolic quarlerlg review, dans le Catholic university bulletin, etc. Parmi les réimpressions entreprises sous sa direction, on distingue : De magnitudine Ecclesias r ornante, par stapleton ; Dies sacerdotalis, par Dirckinck ; L’excellence de la 1res sainte eucharistie, par Louis de Grenade ; Synopsis cursus theologia’, par Platel ; L’année sainte, par le P. J. Coret. Il a donne encore, avec des notes marginales, les deux premiers volumes des Lconis papas XII 1 alloculiones, epistolse, constitutiones attaque acla præcipua, 6 in-8°, Bruges.

Pour plus de détails, voir une notice biographique par M. N. Rommel : Thomas Bouquillon, Bruges, 1908 ; Maître Tliomas Bouquillon, dans la Revue bénédictine. Janvier 1903, p. 2-6.

J. FûRGET,

    1. BOUQUIN Charles##


BOUQUIN Charles, né à Tarascon. entra dans l’ordre des frères prêcheurs au couvent du l’.uix en Dau phiné ; professeur de théologie et régent des études au