Cologne. 1720, p. 82 (appendix) ; Oudin, Connu, -ut. de script. eccl., Leipzig, 1722, t. iii, col. 2252-2255 ; Ersch et Gruber, Allgemeine Encyklopàdie der Wissenschaften und Kùnste, 2’série, Leipzig, 1844, t. xxiii, p. 182-183 ; Constantin Œconomos, rh f ; - :, , o’hx, -, ^--, , -y, - lla>. « ’.J ; 0 ::’» . ; Tçaif ; ;, Athènes, 1849, t. iv, p. 79 1-791 ; Arsène, évêque de Kirillov, La vie et les œuvres du s, mit moine Joseph Bryennios, prédicateur grec de la fin du iivet du premier quart du.v siècle (en russe), dans Pravoslavnoe Obozrienie, Moscou, 1879, t. ii, p. 85-138, 493-550, et tirage à part ; Démétrakopoulos, ’Op60£o ; o ; ’EU&t, Leipzig, 1872, p. 90-91 ; Treu, Byzantinische Zeitschrift, 1892, t. i. p. 93-96 (sur les lettres de Bryennios) ; Meyer, Des Joseph Bryennios Schriften, Lebenund Bildung, dans Byzantinische I. dtschrift, 1896, t. v, p. 74-111 ; Id., Theologische Studien und Kritiken, 1896, p. 282-312 ; J. Draseke, Neue kirchliclie Zeitschrift, 1896, p. 208-228 ; Nicéphore Kalogéras, To.’i< ! /a.-.i toû Ev
Bj^kvtîw IaXïivikoj xçv.toj ; xai xh tiae-jt^Tov SiirXo>[&ccTcx%v « jtoj àrcôpçr-. Qi, r^Toi Iujit/, ^ toj BçuevvÎqu & Tra&aoojvévoç (XJ^Tïiptu>or ( ç tvojxtxô ; Àoyo ;, >~v icoiuTov Ssà x> ; ; toropiaç tp|i.i]vE’.jô|juvoç. *0 *EX).ï]vt<r ; ib ;, Athènes, 1894, t. i ; Revue internationale de théologie, Berne, 1894, t. il, p. 505-511 ; Meyer, Die theologische Litteratur der griechischen Kirche im sechzehnten Jahrhundert, Leipzig, 1899, p. 99-100 ; Hauck, Realencyklopàdie, Leipzig, 1901, t. ix, p. 36036I.
Plusieurs œuvres de Bryennios, même des œuvres théologiques, telles qu’un dialogue contre les musulmans, sont encore inédites. L’édition de Bulgaris n’est pas définitive. Elle aété faite en grande partie d’après les codices 414 et 428 de la bibliothèque du saintsynode de Moscou, ayant appartenu autrefois à la laure d’Iviron au mont Athos. Vladimir, Sistematitcheskoe opisanie rukopiséi moskovskoi sinûdalnoi biblioteki, Moscou, 1894, t. I, p. 616619, 646-648 ; Opéra, t. iii, p. k’-S’. Pour une nouvelle édition critique il faudrait utiliser les codices dispersés dans les bibliothèques d’Orient, en particulier ceux de Jérusalem, Papadopoulo Kérameus, ’Ie Ç o « *u|ut.x5| BtCXiotyoi, t. H, p. 568, 619 ; t. iii, p. 67 ; t. IV, p. 266, 423, 429, de Lesbos, Id., Mauju^opSàtEioî D.6Xic6y)x>i, Constantinople, 1883, p. 89, 122 ; Id., "ExBe<n « iteWo-rpæixûv ifeuvwv Jv 0pix-f| ni MaxcSovsa, Constantinople, 1886, p. 48-52 ; ’II ; i£foX<>-f.ov’A-trtxôv, Athènes, 1882, p. 354-357, des laures du mi ut Athos, Spiridion Lambros, KctTàXo-fo ? tSv vl Ta" ; piêTuoOïjxa-. ; mû’Aftoj’Opou ; &A » jvixSv xuSixiov, Cambridge, 1900, t. ii, p. 49", et de Patmos, Sakkélion, KcnàXoyoc tûv /siçuyçàjuv t ? ; ; £8v « f ; ; ptSXiot />. ; t ; u’KXXàSo ?, Athènes, 1892, p. 59 ; Id., na-r^nxi) p16Xio6r, x>i, Athènes, 1890, p. 185, 199, 200.
A. Palmieri.
- BUCER (ou BEUCER##
BUCER (ou BEUCER, BUTZER) Martin, disciple
zélé de Luther, réformateur de Strasbourg. Né à Schlestadt
(Alsace) le 11 novembre 1491, il se nommait Kuhliorn
(corne de vache, en grec Bucer) ; il entra à
quinze ans chez les dominicainsde sa ville natale, étudia
les humanités à l’université d’Heidelberget s’y distingua
par son érudition et sa dialectique. Il avait déjà été’séduit par les écrits d’Érasme, quand, le 26 avril 1518,
Luther vint au monastère des augustins d’Heidelberg
soutenir une dispute publique. Il développa ses idées
sur la justification par la foi seule, sur la volonté serve
et l’impuissance des œuvres toutes entachées de péché.
Un des auditeurs qu’il charma fut Bucer. Il écrivit, en
effet, dans une lettre au savant Urbain Rhegius de
Schlestadt : « Au chapitre de son ordre, Luther a présidé
un savant colloque ; ses propositions ont dépassé
l’attente générale, elles ont même paru hérétiques ;
ses réponses brèves, appuyées sur la parole de Dieu,
nous ont tous ravis… ; il joint à la vigueur d’un saint
l’an ! la finesse d’un Erasme. » Après chaque séance,
il chercha à avoir une entrevue avec Luther. Quelques
années plus tard, il adopta ouvertement la nouvelle doctrine,
quitta l’ordre des dominicains en 1521, devint
chapelain de l’électeur palatin Frédéric, puis en 1522
commensal du comte de Sickingen. Celui-ci était chef
de la Ligue des chevaliers allemands, dont le but était
il en Unir avec la tyrannie des princes et de s’emparer
des biens ecclésiastiques. De son château d’Ebernbourg
près Kreii/.nach, il envoya Bucer conférer avec Luther,
puis lui confia la paroisse de Landstuhl près de Deux-Ponts.
Les habitants de Wissembourg vinrent l’y chercher,
en 1522, pour qu’il leur prêchât la Réforme.
Mais son protecteur Sickingen étant mort au mois de
mai 1523, il fut chassé de ce lieu par Pévêque de Spire et se rendit à Strasbourg, où, pendant vingt ans, il exerça la charge de pasteur et professa la théologie ; aussi contribua-t-il pour une très grande part à la conversion de Strasbourg au protestantisme. C’est encore en 1523 qu’il se maria avec une religieuse dont il eut treize enfants.
Il balança toujours entre les doctrines de Luther et celles de Zwingle sur l’eucharistie, et toute sa vie il tenta de réconcilier les partisans des deux réformateurs. Au fond il partageait plutôt les idées de Zwingle. Dès 1524, on brisa à Strasbourg les images des églises, et en 1528 Bucer eut une entrevue à Berne avec Zwingle. En 1529, pour réunir toutes les forces de la Réforme, le landgrave Philippe de liesse convoqua le colloque de Marbourg. Luther, Mélanchthon, Zwingle, Bucer, Œcolampade, Brenz, s’efforcèrent de s’entendre sur l’eucharistie, ils reconnaissaient unanimement, déclarèrent-ils, dans le sacrement le vrai corps et le vrai sang du Sauveur, mais ils ne pouvaient s’accorder au sujet de la présence réelle du corps et du sang dans le pain et le vin. Pour les mettre d’accord, Bucer déploya, dit Juste Jouas, « toutes les ruses d’un vrai renard, » Corpus reformatot’um, t. i, p. 1097, et il contribua à procurer une trêve temporaire, en déclarant qu’à son sentiment, le corps du Christ est présent dans la cène pour les croyants, et non pour les impies. Ses amis n’acceptèrent pas cette explication.
L’année suivante, à la diète d’Augsbourg, un compromis fut tenté entre catholiques et luthériens. Mais, quand ceux-ci eurent présenté leur célèbre Confession, les villes zwingliennes, Strasbourg, Constance, Memmingen et Lindau, voulurent aussi produire la leur, dite Confessio tetrapolitana et rédigée par Bucer. Il y biaisait sur l’article de la consubstantiation admise par Luther, tout en acceptant le sens figuré des paroles de l’institution. Quand l’entente avec les catholiques parut irréalisable, Bucer fut effrayé de l’isolement des quatre villes libres zwingliennes. L’empereur avait déclaré, en effet, « que ces cités s’étaient retranchées de la nation allemande et de toute la chrétienté en rejetant le saintsacrement, et en donnant leur assentiment à de nombreuses destructions d’images. » Bucer résolut d’essayer à tout prix l’union des sectes réformées ; et dominant ses répugnances personnelles, il rédigea de nouvelles propositions dans lesquelles il cherchait à prouver que son sentiment était réellement concordant avec celui des luthériens. « Le corps et le sang de Christ, disait-il, sont vraiment présents dans la cène et offerts pour la nourriture de l’âme. » Quand il présenta cette formule nouvelle, Mélanchthon, qu’effrayait une alliance avec les zwingliens, la repoussa d’abord et écrivit à Luther : « Je ne crois pas que ces gens-là sont sincères. » Luther répondit : « Je hais leur duplicité, ils n’ont jamais enseigné ainsi. » Mis au ban de l’empire par le décret de Worms, Luther n’avait pas pu assister à la diète d’Augsbourg, Bucer alla le trouver à Cobourg ; il raconte comment il l’amena à peu près à son sentiment : « Luther ne peut être détourné du chemin où il s’est une fois engagé, il faut arranger les choses de façon qu’il croie n’avoir rien cédé. » Luther se montra satisfait de cetaccord si imparfait, mais lit ses réserves. Finalement, les quatre villes qui avaient signé à Augsbourg la Confession zwinglienne, furent reçues dans la ligue de Smalkalde (mai 1531). Heureux de ce premier succès, Bucer travailla ensuite avec le landgrave de Hesse à faire entrer dans cet accord les Suisses eux-mêmes. Il ne put y réussir ; Zwingle voyait trop clairement la contradiction absolue qui existait entre sa doctrine et celle de Luther. De cette tentative il ne résulta que l’apparition en Suisse d’une nouvelle secte, qui acceptait le système vague de liucer. Loin de se décourager, Bucer continua ses négociations, et Zwingle étant mort en